Leilou de Ségur (geeeenre 🙄)

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Yoo vous ! Je reviens d'entre la pluie et le froid (brrrrr putaiiin de météo de rentrée à la noiiiix) avec mes réponses à un tag vachement intéressant de la part de la petite eldirty21 que je remercie d'ailleurs pour m'avoir désignée. J'ai adoré l'écrire. Hopla guys, let's go !

Si tu venais à être publiée, prendrais-tu ton vrai nom ou un pseudo de plume ?

Franchement ? J'hésiterais entre Princesse Le(i)a et Keyser Söze. Mais j'ai peur que ça fasse un poil trop prétentieuse. Et rien que le fait de penser qu'un jour je sois publiée, j'ai déjà l'impression que je dois réinvestir dans de nouvelles paires de chaussettes plus grandes.

En vrai, j'y ai encore jamais vraiment pensé. Parce que c'est beaucoup trop abstrait dans ma tête pour que j'y réfléchisse.

Qu'est-ce qui t'intéresse/te motive le plus dans le fait d'écrire des récits/perso éloignés de toi ?

Euh... aucun de mes personnages n'est éloigné de moi, malheureusement. Autant chez Ambre, Juju, Max ou encore Vanessa, j'y mets beaucoup de moi. Les seuls persos éloignés, c'est finalement genre Nek et toute la clique. Autant j'ai adoré de fou écrire de son pdv à celui-ci, mais je trouve que l'exercice est costaud. C'est un mec et je le coco pas personnellement. Dommage, d'ailleurs.

Ah si, bah Marion, je l'ai faite assez éloignée de moi. De par son âge qui remonte à loin me concernant, les générations qui ont grave évoluées depuis ; son statut de meuf réservée et bûcheuse. Lycéenne, je n'étais absolument pas comme elle. Du coup, j'ai eu plus du mal à me pencher sur elle, c'est d'ailleurs sûrement pour ça que ça fait 3285 années que j'ai rien écrit sur cette histoire. Désolée d'ailleurs pour les (rares) lectrices. 

Sinon, si un jour, je me réattaque à un personnage éloigné, je pense que je le prendrais comme un challenge. Parce que sortir des sentiers battus, rien de tel. Pour s'enrichir, comme pour se casser la gueule. Et recommencer. Parce que c'est que comme ça qu'on progresse et qu'on s'améliore.

Connais-tu des persos de livre aveugles/sourds/muets ou avec un important handicap ?

Honte à moi, mais non. Parce que j'écris plus que ce que je n'écris. Et dans ce que je lis sur WTP, aucun des personnages n'est concerné par des handicaps. Et même si je me lève faire un tour rapide dans ma mini biblio (le reste du meuble est occupé par 440 dvd lol), je vais revenir bredouille....

Mais dans le fond, peu importe que des personnages soient sourds, muets ou aveugles, c'est ce qui fait souvent leur force et les rend attachants. On a p'tet plus de mal à s'identifier à eux, mais pour l'auteur, je pense que ça doit être grave enrichissant d'essayer de décrire au mieux le quotidien, les pensées ou les ressentis différents des gens atteints de handicap, quel qu'il soit.

Quelle relation entretiens-tu avec tes personnages ? Arrives-tu à t'en détacher ? Les différencier ? Fais-tu des préférences ?

Ouhla, vous vous adressez à la bonne personne... Bon, c'est pour de Feu que j'ai le plus passé de temps à écrire, cauchemarder, réfléchir, imaginer, houspiller, détester, effacer, recommencer, et j'en passe et des meilleures. A la fin, elle faisait tellement partie de moi que je l'imaginais passer les week-ends avec moi dans mon canap's, une bière à la main et un live des SOAD à la télé. Et puis, il a fallu m'en séparer. Je suis habituellement assez insensible, mais alors le jour où mes doigts ont tapé TOUTE TOUTE FIN sur mon clavier, j'ai chialé une heure non-stop. Avec la désagréable sensation qu'on m'enlevait une partie de moi.

JE NE SUIS PAS FOLLE VOUS SAVEZ.

Mais je pense qu'en tant qu' « auteur », c'est presque indéniable de s'attacher avec ses personnages. Parce qu'on les fait vivre, et inversement. Ils nous obligent à nous surpasser, à tenter des trucs, à tester, y mettre notre maximum pour réussir à écrire des chapitres dignes de ce nom.

Divers et (a)variésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant