Konnichiwa !

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Konnichiwa tout le monde

Enfin remise (enfin à peu près) de mon jetlag surpuissant, je me mets à mon clavier pour essayer de vous conter mes deux semaines au pays du soleil levant.

Celles qui me suivent sur Insta ont eu un rapide aperçu avec quelques images, essentiellement de bouffe, je vous l'accorde mais je m'en suis tellement mis dans le bidon, ça en était indécent qu'il fallait que je vous montre un peu les trucs biscornus que j'ai mangé là-bas.

Alors, je vais essayer de faire ça de manière chronologique sinon je vais m'emmêler les baguettes ahah.

Nb : j'ai de nveau pas réussi à mettre des tofs dans le récit mais j'ai juste pu mettre une tof en haut avc qq pics de Kyoto. Desoooo

Lundi 5

Décollage pour Tokyo. J'ai pas dormi de la nuit et j'ai une boule dans le ventre. Une sorte de mélange de trouille et d'excitation intense. Mais va falloir être patiente avant de fouler le sol nippon, la compagnie annonce 11h50 de vol. Bon, tout se passe nickel, je me matte Ocean's 8, Jurassic World Fallen Kingdom et le dernier Ant-Man ; je déglingue les plateaux repas (sushi et pancakes aux fruits rouges resteront mes deux meilleurs souvenirs mdr) et je fais le tour de l'avion pour éviter à mon dos et mes jambes de trop morfler.

Mardi 6

On arrive là-bas, 7h du mat. Le temps de récupérer les valoches et me faire engueuler par un mec qui m'a snipé cash parce que je marchais sur une ligne jaune, on sort et là, bam, le choc. La température et l'humidité sont impressionnants alors qu'on se les meulait sévère douze heures plus tôt.

Bref, on prend nos quartiers dans un petit air b'n'b dans le tieks de Roppongi Hills. Et on se décide à faire un premier tour, jusqu'à la Tokyo Jr Station, pour acheter notre Suica, petit sésame électronique pour tous les transports. Nickel, c'est ti-par !

On longe une partie des douves de l'Imperial Palace, on est chaleureusement salués par une horde d'écoliers et on se gave de udon aux tempuras de crevettes dans un mini restau de la gare. Assise à côté d'un vieux slurpant sa soupe, je me retrouve avec une giclée de bouillon dans les veuchs. Cimer.

On repart pour l'appart, c'est parti pour 5 kilomètres environs... sous une pluie battante. Trop fatigués pour comprendre le fonctionnement du tromé, trop à la ramasse pour héler un taxi, on se tape le chemin du retour sous des trombes d'eau, avec pour 4, deux mini pépins ! au bout d'une borne, on est déjà trempés, les pompes font chouitch chouitch à chaque pas, et je sens des gouttes me tomber dans le dos. Bref, je sers les seufs ahah et on trotte jusqu'à notre quartier. Là, à un feu rouge, je m'abrite comme je peux sous mon châle et un pont quand un mec, tiré à quatre épingles, archi-sec sous son maxi pépin, me le tend avec un grand sourire. Et sort en même temps un second pépin de sa mallette. Je lui baragouine un arigato (merci) qui veut rien dire et repart jusqu'à l'appart au sec !

Bon, on passera quand même le reste de la journée à sécher nos vestes au sèche-cheveux !! Mes fidèles Gazelles sont mortes, fait chier.

Bref, on se couche après un bon repas. On va essayer de rattraper un peu du décalage.

Mercredi 7

Ahah tu parles à 5h du mat' tout le monde est debout et déjà prêt à partir à l'aventure dans les rues tokyoïtes.

Pour 8 heures du mat', on décampe, des bonnes pompes et sèches aux ieps, et go direction Akihabara. On fait une halte dans les jardins du Palais Impérial, magnifique. Et on arrive enfin dans ce quartier animé qu'est Akihabara, nickel pour les geeks, pas comme moi ! Mais on s'en prend plein les mirettes. On tente l'expérience insolite qu'est le MaidCafé. Je sais pas si vous voyez ? En gros, les serveuses sont en tenue un peu d'écolière sexy et crient des trucs bizarres quand elles nous rapportent nos plats Kawaii. Et pour les appeler, faut imiter un chat en miaulant et en bougeant les pattes 😊

Divers et (a)variésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant