Divers et (a)variés

Vous z'auriez pas un mouchoir ?

Hello ,Me revoici, me revoilà, avec la seconde partie de ma playlist. Cette fois, après avoir bougé notre boule jusqu'à explosion complète de notre corps, on est dead, crevés, las, tristes, pas ienb... et pour ça, j'ai quelques sons parfaits, qui ont à vie leur place sur mon fidèle Mp3.

En fait, ce ne sont pas des sons pour bader, mais plutôt que j'aime écouter quand je bade. Je sais pas si vous voyez la différence... y a des gens quand ils badent, ils vont écouter Les Sardines ou le dernier Guetta pour essayer d'avoir le smile. Moi, c'est tout l'inverse, j'insiste. Let's go !

1-    Portishead – Roads

Déjà, de base, ce groupe est un de mes préf. Parce qu'ils sont anglais et ont émergé dans les années 90. Mais surtout parce que la voix de Beth Gibbons est juste magnifique, et s'accorde à merveille avec la prod trip-hop derrière.

Ce son-là, repose sur 4 accords, répétés tout le long du morceau, et sa simplicité fait que ça devient un son parfait, à mes yeux. Mais quels accords, bordel de merde ! Tu sens toute la mélancolie s'en dégager, et prend tout son sens avec la voix quasi plaintive de Beth. Bref, un bijou musical dont je ne me lasserais jamais.

2-    Yann Tiersen – Summer 78

Tiré de la BO de Good By Lenin, un magnifique film allemand découvert au lycée à l'époque, ce morceau de piano-voix est sublime et presque onirique, avec les harmonies vocales par-dessus le piano. J'ai pas vécu en Allemagne, ni pendant la chute du Mur et de l'URSS et tout ça, mais ce son me donne presque l'impression d'y avoir été. C'est là tout le génie de Tiersen. Sa musique te transpose dans un film, à toi de l'imaginer...

3-    Archive – Hate

Je ne saurais quoi dire, à propos de ce morceau, si ce n'est de l'écouter, vous plonger dedans et me dire ce que vous avez ressenti à la fin. Tout le long du morceau, la partie piano laisse entrevoir une sorte d'espoir à aller mieux, et finalement les violons s'en mêlent et toute la tristesse de la prod reprend le dessus. La chanson n'est pas très longue, mais me suffit à ressentir vingt mille trucs par mesures. Essayez, vous me direz.

4-    Coldplay – The Scientist

Y a chez Coldplay, quelque soit le morceau, une dimension vachement nostalgique. Même quand des riffs de guitare rythment la chanson, que Chris Martin élève la voix, et que les propos sont enjoués, il subsiste toujours cette nostalgie qui émane de la chanson. Bon, celle-ci, n'est pas très rythmée, mais j'adore me plonger dans la voix reconnaissable entre mille de Chris quand ça va pas fort. Parce que j'ai l'impression qu'il me comprend.