✔Donne un sens a ta vie

26 / Nate Moran

Mon sourire et mes yeux pétillants ne m'ont pas quittée depuis hier soir. Je prépare le petit déjeuner pour les trois femmes de ma vie. Ma mère est la première à arriver, je lui serre son thé et je lui embrasse la joue. 

-Tu es bien heureux ce matin, fils.

Mon sourire s'agrandit et je rougis doucement en baissant la tête vers mon café. Oui, je suis heureux, heureux d'aimer une magnifique femme, heureux d'avoir fait l'amour avec elle, heureux de vivre avec elle et ma fille, je suis heureux d'avoir une mère comme la mienne, je suis juste heureux de ma vie  

-Je suis toujours heureux quand vous êtes toutes les trois avec moi. 

Ma mère se lève et caresse ma joue après l'avoir embrassée, son sourire sur son visage est immense. J'aime la voir sourire et la rendre heureuse. 

-Je suis heureuse aussi de te voir comme cela. Tu rayonnes d'amour pour ta fille et pour Améthyste. Elle te rend heureux ?

-Très heureux maman. 

-Je sais, ça se voit je voulais juste l'entendre de ta bouche. 

Je sourit et je la prends dans mes bras. Améthyste arrive peu de temps après et vient directement dans mes bras. Je la serre contre moi et je lui embrasse le haut du crâne. Elle s'installe après avoir embrassé la joue de ma mère et je me place derrière elle pour la prendre dans mes bras. 

-A quelle heure avons-nous rendez-vous ? 

-A 11h j'ai demandé à le déplacer pour être tranquille ce matin et après on ira manger dehors, si tu es d'accord. 

-Bien ça me va, je vais aller m'habiller et démêler mes cheveux. 

J'hoche la tête, Améthyste finit son café et son croissant avant de se lever et de rejoindre la chambre à l'étage. Je la rejoins peu de temps après pour me changer à mon tour. Je la retrouve dans la salle de bain de la chambre, sa brosse à cheveux dans les mains. 

Elle est habillée d'une robe longue à fleurs, son dos est dénudé. Elle est magnifique, Améthyste n'aime pas le luxe et les grandes marques. Elle préfère faire les boutiques en prenant des petites marques de plusieurs pays, et je peux la comprendre, bien qu'elle ait beaucoup d'argent elle a toujours vécu simplement. 

Et puis ses vêtements sont, pour la plupart, plus beaux que ceux du luxe. Elle sort de la salle de bain pour prendre son sac marron et ses petites chaussures à petit talon. 

-Je suis prête. 

Assis sur le lit, je la regarde en souriant. Ouais, aujourd'hui je suis niais et très amoureux, bon je le suis toujours. Améthyste sourit et me lance la serviette qu'elle avait encore dans les mains. On rigole tous les deux et je me lève pour lui voler un baiser. 

-Arrête de me regarder comme ça, elle rougit doucement. 

-J'aime te regarder. 

-Arrête de dire des bêtises et lève-toi, on va être en retard. 

-Je ne dis pas de bêtise quand je parle de toi.

Elle rougit et sort de la chambre pour finir la conversation. Je la suis et je préviens ma mère qu'on part. On monte dans la voiture direction les bureaux de mon agent. Arrivés à son immeuble, on descend et un voiturier prend les clés de ma voiture pour aller la garer dans le parking privé. 

Quelques paparazzis sont là et nous prennent en photo. Les premières photos d’Améthyste et moi main dans la main, mais rien n’est officiel encore.  On avance rapidement pour rentrer à l'intérieur et éviter qu’Améthyste ne se sente pas bien au milieu de tous ces paparazzis. 

Je préviens la secrétaire de notre arrivée. Son sourire se fane quand elle remarque Améthyste à mes côtés, le mien s'agrandit encore plus, cela lui apprendra. Elle arrêtera de me draguer quand je viendrai pour un rendez-vous. Elle me dit que je peux monter, que mon agent nous attend en haut. 

Je reprends la main d'Améthyste et je la conduis jusqu'à l'ascenseur pour rejoindre le bon étage. Je sens Améthyste trembler de stress. Je serre sa main dans les miennes et je lui embrasse le dos d'une de ses mains. 

-Ne stresse pas ça va bien se passer.

-Je sais mais je ne peux pas m'en empêcher. 

-Je sais.

Je lui sourit et l'embrasse doucement pour essayer de la calmer un peu. Cela marche un peu mais je ne pourrai jamais la calmer entièrement. La porte du bureau s'ouvre et je peux voir mon agent me regarder en souriant. Et dire qu'au début il m'en voulait pour ma fille et Améthyste et que maintenant c'est limite lui qui me pousse à officialiser. Je l'aime beaucoup mais par moment il m'énerve. 

Bref, on se lève avec Améthyste pour rejoindre l'intérieur du bureau où se trouve le réalisateur. On s'installe sur les fauteuils et le rendez-vous commence.