Chapitre XIII

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Jenifer se réveille cette fois encore,  dans cette chambre d'hôpital impersonnel et vide. Il est dix heures et dehors il fait toujours aussi froid. L'interne entre au même moment en ouvrant grand la porte, il rejoins la fenêtre et lève les stores. La lumière du soleil éblouie la brune qui porte sa main devant son visage.

Jenifer : vous ne demandez jamais l'autorisation d'entrée dans une pièce.
Interne : pas quand ma patiente qui a besoin de soutien se débarrasse de la seule personne qui sais ce qui c'est passer.
Jenifer: je fait ce que je veux ça ne vous concerne pas.
Interne: si ça a une grande importance sur votre rétablissement et ça sa me concerne alors vous allez appeler votre petit ami et sortir d'ici.
Jen: c'est pas mon petit ami... enfin c'est compliqué.
Interne : en quoi c'est compliqué ?
Jen: non mais pourquoi je vous parle de ça sortez de ma chambre.
Interne : je sortirai après avoir pris votre tentions. Et si je puis me permettre si vous me parlez c'est parce que vous avez dis à tout vos amis de ne pas venir et à votre pas petit copain de partir. Vos amis vous manque mais vous êtes si arrogante que vous pensez pourvoir tout géré toute seule.
Jen: de quelle droit vous me parlez comme ça.
Interne : du fait que vous en avez besoin.
Jen: je ne suis pas arrogantes...
interne : alors vous avez peur sans doute.
Jen: j'ai honte...

Une larme coule sur sa joue. Sans la moindre trace de pitié ou de tendresse le médecin lui tend la boîte de mouchoir. Elle en saisît timidement un et essuie ses larmes avant de se moucher rapidement. L'interne lui temps alors la poubelle tout en parlant.

Interne : vous avez honte de quoi ? D'avoir besoin d'aide, d'avoir besoin d'être entouré? Je ne vais jamais au cinéma tout seul parce que sinon je me dit que les gens vont penser que je n'ai pas d'amis et je suis incapable de faire la paperasse lier au impos sans ma mère, j'ai 25 ans alors franchement si ça c'est pas la honte... vous vous avez été agresser vous n'avez rien fait pour et c'est arrivé c'est horrible mais on ne peux pas revenir en arrière. Vous n'avez rien fait de mal vous n'êtes pas coupable... vous avez besoin d'aide, on a tous besoin d'aide un jours. Ne laisser pas votre peur gagner appeler vos amis ou vous allez rester toute votre vie dans le noir...

L'interne pose devant jenifer son téléphone qui l'a récupéré dans son sac et un porte clé qui fait de la lumière, le même genre que se que l'on construisait en cours de technologie au collège.

Interne : vous avez le choix.

Il quitte la chambre et referme la porte derrière lui. Jenifer reprend un mouchoir, elle essuie ses larmes et regarde les deux objet sur la table. Elle prend son téléphone après une 20 aine de minute à réfléchir à tout ce que lui a dit son médecin. Elle n'est pas prête à affronter les membre de sa famille elle a peur que leur regard ne change. Elle décide dans un premier temps d'appeler Matt enfin de lui envoyer un sms.

Jen a Matt
~ salut, je suis désolé ~
Matt a jen
~ désolé de quoi? ~
Jen a Matt
~ de t'avoir repoussé alors que tu voulais juste m'aider.~
Matt a jen
~ c'est pas grave. ~
Jen a Matt
~ tu pourrais revenir? ~
Matt a jen
~ je suis là dans 1h, 1h30 selon les bouchons ~
Jen a Matt
~ merci ~

Jen prend le porte-clés et joue légèrement avec la lumière, puis la petite lampe lui échappe des mains. Elle décide alors de se lever pour allez la ramasser. Ça fait trois jours qu'elle n'a pas bougé d'un centimètre. Elle a les jambes tout engourdi et elle articule mal ses mouvements. Le sol se dérobe alors sous c'est pieds et la voilà face contre terre.
Elle n'a pas mal, en vérité elle ne sans rien. Elle ne ressent que son état psychologique, elle ne ressent rien d'autre que de la honte la culpabilité et le dégoût. Une seule sensation physique lui parvient au milieu de se vide. C'est le froid intense du carlage contre sa joue, le même froid que celui du béton. A cette instant elle ne peut pas bouger, elle est de nouveau dépendante totalement du reste du monde. C'est une infirmière qui finit par venir la relevé.

Inf: mais madame le faut y allez doucement après 3 jour d'alitement.
Jen: je me suis levé... on peut pas faire plus doucement.
Inf: vous inquiétez pas vous allez vous lever une deuxième fois et se sera comme si tout étais normale. C'est juste que la première fois ne sert pas à tenir debout mais à faire circuler le sang.
Jen: je voulais juste ramasser la lampe.
Inf: tenez.
Jen: merci.

L'infirmière quitte la chambre après avoir donné la lampes à la petite brune.

La corse au regard triste se tourne vers fenêtre, elle vois les avion survolée l'hôpital et se demande sans cesse si l'un d'eux pourrai l'emmener tellement loin qu'elle oublierais tout de sa vie à Paris, de la célébrité, des paparazzi, et des événements récents... Elle aurais peut-être enmener Matt et Amel ainsi que Christophe dans cette avion. Soudainement la porte dans un grincement, peu flatteur pour les oreilles, la sort de ses pensés. 

Docteur N : Bonjour je suis le docteur Nicolas, je suis psychologue.
Jen : vous avez dû vous tromper de chambre j'ai pas demandé de psy.
Docteur N: si tout ceux qui avais besoin d'un psy osaient le demander il y aurai beaucoup moins de problème dans notre société ma cher.
Jen: j'ai pas besoin d'un psy.
Docteur N: mon jeune collègue crois le contraire et je suis de son avis.
Jen: comment vous pouvez être de son avis vous ne connaissez même pas mon histoire.
Docteur N: vous êtes toujours autant sur la défensive?
Jen: je ne suis pas sur la défensive.
Docteur N: ah bon... j'aurais pourtant juré que si.
Jen: vous ne parlez pas comme un psy.
Docteur N: les psy parle comment ?
Jen: il ne parle pas il écoute ce que les gens on a dire.
Docteur N: et vous vous avez dès chose à me dire.
Jen: non...

Les larmes coule instantanément sur son visage. Elle ne tente pas de les cacher elle les laissent couler comme si elle voulais qu'il les vois même si elle prétend le contraire. Elle souffre et demande de l'aide indirectement. Tout son corps demande de l'aide.

Docteur N: je pense que vous voulez parler mais que vous n'êtes pas prête. Je pense qu'il serais mieux de revenir me voir dans une ou deux semaines.
Jen: je ne pense pas.
Docteur N: je vous laisse quand même ma carte...

Il posent la carte sur le sac de jen et en sortant de la chambre il croise Matt qui entre.

Matt: hey!
Jen: hey.
Matt: ça vas pas ? Le médecin t'a annoncé une mauvaise nouvelle.
Jen: non pas de problème.
Matt: alors pourquoi tu pleure ?
Jen: j'ai mal.
Matt: ou? Tu veux que j'appelle une infirmière.
Jen: non pas d'infirmière, personne. Serre moi juste dans tes bras.

Le blond fait le tour du lit et se glisse dedans il serre jen aussi fort qu'il peux sans lui faire mal. Il ne pause pas de question il ne veux pas être celui à qui elle dira tout mais celui qui la consolera sans un mot si c'est ce qu'elle veut. Il ne veut pas la forcer à parler, il se contante de la serre et la brune semble apprécier comme si cette peur de l'autre étais enfin partie. Mais au fond c'est uniquement parce que c'est Matt, au fond elle souffre toujours et le contacte n'est pas si facile que ça.

Ça fait si mal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant