Les Prodiges des Valar

Chapitre 3 - Les Cavaliers.

Une pluie diluvienne s'abattait sur eux depuis plusieurs heures et les capes qu'ils avaient sur le dos n'arrêtaient pas l'eau qui avait fini par tremper leur vêtement. Elërinna, qui se tenait derrière les quatre Hobbits, discerna avec difficulté à travers la pluie, les murs de pierre entourant la ville de Bree. À force de parcourir la Comté,de courir dans la forêt et d'affronter les cavaliers noirs, la jeune femme avait perdu la notion du temps et n'arrivait pas à savoir depuis combien de temps ils étaient partis de Cul-de-Sac. Elle ne savait même pas quel jour il était pour dire. Frodon, qui était entête de leur petit groupe, traversa la route en premier les entraînants dans son sillage et frappa aux portes closes de la ville. La Prodige rabattit encore plus la capuche de sa cape sur ses yeux, elle ne voulait pas attirer l'attention sur ses iris, alors qu'un homme ouvrait une sorte de petite trappe pour voir qui voulait entrer, comprenant que personne qui avait toquer n'était pas Elërinna en vue de la distance présente entre elle et les portes,il ouvrit une deuxième trappe, plus basse qui lui permis de voir le visage des Hobbits.

- Qu'est-ce que vous voulez ? s'exclama le garde à l'adresse de Frodon.

- Nous cherchons l'auberge du Poney Fringuant, répondit le brun.

L'homme referma la trappe et ouvrit la porte en bois pour mieux les voir à l'aide d'une lampe à huile. Il fixa Elërinna dont il ne voyait que le bas du visage puis regarda finalement les Hobbits qui avaient légèrement reculer.

- Des Hobbits, quatre Hobbits et une femme. Et de la Comté, d'après votre parler, mais qu'est-ce qui vous amène à Bree ? demanda le vieil homme.

- Nous souhaitons loger ici cette nuit, répondit à nouveau Frodon. Et ce qui nous amène ne regarde que nous.

- Oh très bien p'tit Monsieur je voulais pas vous offenser. Moi, je dois poser des questions après la tomber d'la nuit, expliqua-t-il en s'effaçant pour les laisser entrer. On dit qui a de drôle d'oiseau dans les environs. On n'est jamais trop prudent.

Galamment, Pippin et Merry laissèrent passer Elërinna qui les remercia pour ensuite afficher un sourire reconnaissant au vieux gardien qui ne distingua toujours pas les yeux orangés de la jeune femme, cette dernière faisant particulièrement attention à ce que ses yeux ne soient pas éclairer par la lampe. Suivant à la trace Sam et Frodon, Elërinna observa le décor tout autour d'elle, c'était assez rustique, il fallait l'avouer et les hommes ne faisaient pas vraiment attention à ce qui se passer autour d'eux, bousculant les Hobbits et fixant avec une lueur parfois perverse la jeune femme qui eut envie de vomir envoyant un homme couler un regard pas du tout discret sur son postérieur. Elle eut un frisson violant qui n'était pas dû au froid. Avoir son arc et son carquois sur elle la rassurer beaucoup à ce moment-là, en plus d'être en compagnie de ses quatre amis. Seule, elle ne sait pas ce qu'elle aurait fait.

Ils arrivèrent devant une auberge et ça devait être la bonne, car Frodon y rentra sans plus attendre. À l'intérieur, il y avait une forte odeur d'alcool,mais aussi de feu de bois. Les Hobbits se hâtèrent de retirer leur capuche et Elërinna fut la seule à ne pas le faire. Sa nouvelle apparence ne lui déplaisait pas, mais... Elle avait peur de la réaction des gens quand ils verraient ses cheveux argent et ses yeux orangent, alors elle préféra garder la moitié de son visage caché.

- Excusez-moi... fit Frodon en s'approchant du comptoir.

Le gérant de l'auberges'approcha dans la direction de l'appel et il dut croire que c'était la jeune femme qui l'avait appelé, car il lui demanda ce qu'elle voulait, hilare, Elërinna fit un signe en direction du Hobbit.

- Oh toutes mes excuses. Bien le bonjour petits messieurs et mademoiselle, qu'est-ce que je peux faire pour vous ? Si vous cherchez où passer la nuit, nous avons une coquette chambre pour Hobbits et une autre pour vous jeunes filles. Nous sommes toujours heureux de satisfaire les petites gens Monsieur... ?