Chapitre 23 - Préparation.

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      Depuis leur rencontre, il n'avait d'yeux que pour elle, son sourire, son rire et ses petites manières qu'il n'avait jamais vu que sur elle. Aucune autre femme dans toute la Terre du Milieu ne lui était semblable. Elle était unique. De toute sa vie, il n'avait jamais ressentit cette attirance pour un quelconque autre être. Cependant et contre toute attente, ce n'était pas la première fois qu'il la voyait. Elle était déjà apparue dans ses rêves, quelques années plutôt, souriante et rieuse. Quand ils s'étaient rencontré, d'une manière tout à fait surprenante, ses yeux avaient directement étaient attirés par les siens. Si étranges et différents mais pourtant si familier à son cœur alors qu'elle ne le connaissait même pas. Sa voix, habitée d'un léger accent qui montrer qu'elle n'était pas de ce monde, avait sonné comme une douce mélodie à ses oreilles. Même la tristesse qu'elle ressentait à l'instant de leur rencontre n'avait pas pu atténuer la joie profonde qu'il avait d'enfin la rencontrer et il avait dû se contenir de tout son être pour ne pas venir la réconforter. Quand l'homme du Gondor, Boromir avait osé poser les yeux et ses mains sur elle, il avait ressentit une profonde colère, mais c'était à nouveau contenu, en voyant qu'elle n'appréciait par les gestes qu'avait l'homme envers elle. Une fois dos à eux, il avait souri, soulagé. Au moment du repas, son chant avait raisonné dans tout les os de son corps et il ne l'avait pas lâché des yeux une seule seconde malgré qu'elle les ait fermés. Lorsqu'il l'avait vu sortir de la cité la nuit, il n'avait pas pu s'empêcher de la suivre et il avait apprécié lavoir reprendre sa forme humaine. Sur l'Anduin, il l'avait observé dormir, à l'insu de tous pendant qu'il montait la garde, et s'était peut-être la plus belle chose qu'il ai vu de sa si longue vie. Apprendre par la Dame de Lorien, qu'elle était en danger l'avait profondément choqué et il s'était immédiatement proposé pour partir avec les fils du Seigneur Elrond. Cela avait surpris la Dame du Miroir et son Seigneur, mais aucun d'eux n'avaient fait de commentaires. Sur la route menant au Gouffre de Helm, il n'avait eu qu'une idée en tête, la retrouver, et cela, encore plus après sa discussion avec Lenwë. Une fois là-bas, il avait été choqué de découvrir son état mais, la joie quand elle le serra dans ses bras effaça sa surprise et il l'avait à son tour serré contre lui, contre son cœur. À cet instant, et même s'ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, il avait su, tout ses doutes s'étaient envolés. Elle était son âme sœur, l'être le plus chère à ses yeux, sans qui il ne pourrait jamais vivre. Pendant la bataille, il ne l'avait pas vue. Au début, cela l'avait inquiété, mais lorsqu'elle était apparu, tout d'abord sous sa forme féline puis ensuite sous sa forme d'humaine, il n'avait ressentit que de l'angoisse à la voir ainsi se mettre en danger. Quand il avait été blessé, il l'avait entendu, paniquer et presque implorer les jumeaux de Fondcombe de l'aider. Il s'était agrippé à son épaisse mais douce fourrure. Et une fois dans la sécurité de l'infirmerie, il avait refusé de lui lâcher la main, juste avant de sombrer dans l'inconscience. À son réveil, un soulagement immense déferla en lui en la voyant, malgré son piteux état qui la faisait tout de même paraître belle à ses yeux, assise sur une chaise à côté du lit dans lequel il était allongé. Il avait conscience qu'après ça, ces coup d'œil sur elle s'était fait plus longs, plus insistant mais il ne pouvait pas s'en empêcher. À Edoras, quand elle l'avait percuté une troisième fois et qu'elle s'était retrouvée allonger sur lui, ses narines avaient directement était emprunt par son odeur. Un mélange de mûres et de violettes, qui lui allait à merveille. Il s'était senti rougir, en la sentant contre lui et la gêne évidente qu'elle dégageait en sa présence depuis quelque temps l'avait particulièrement attendrit. Plus tard, une fois tous réunis à table, alors que ses frères et elle leur avaient présenté leurs plats, il n'avait pas pu détacher ses yeux d'elle, malgré la rage qui l'habita quand le jumeau Elladan, lui pris la main.

- Un problème, Mellon în ? lui demanda celui qui était Elrohir.

Il n'avait pas pu, et n'aurait de toute manière pas répondu et après que la nièce du Roi ait prononcé le mot « robe », elle s'était enfuie. Tout comme dans ses rêves.

Les Prodiges des ValarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant