Bonus n°3 - "Et si Elërinna était morte à la Porte Noire ?"

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« -J'ai... J'ai utilisé le pouvoir des Elfes pour la maintenir en vie,mais... il lui faut de meilleurs soins, leurdit Haldir. Cependant,son état ne lui permet pas d'être transportée...

- Le pouvoir des Elfes ?!

- Oui, certains d'entre nous peuvent soigner, mais ce n'est rien ! Il lui faut Lenwë !

- Certes, mais il mettrait trop de temps à venir ! s'écria Aranwë qui commençait sérieusement à paniquer. »

      Et c'est ce qui était arrivé. Malgré l'aide de Glossendir, l'aigle géant, Lenwë était arrivé trop tard. La magie elfique d'Haldir n'avait pas pu faire effet plus longtemps sans le soutien de don du Prodige d'Estë. Il y avait eu de nombreux morts durant cette dernière bataille, mais celle de l'argentée était inattendue, irréalisable, impensable... Et pourtant, elle gisait là. Sa peau devenue pâle commençait à prendre une teinte bleutée. Le sang continuait à s'échapper de sa plaie, s'écoulant sur la terre stérile, imbibant ses cheveux détachés. Tous étaient choqués, tous étaient tétanisés par ce qu'il voyait, même ceux qui avait tant méprisé la jeune femme pour avoir été élevée différemment. Le seul à réagir était Aranwë. Le plus jeune des Jackser secouait son frère aux cheveux bleus en lui hurlant de faire quelque chose.

- Alexandre ! Fait quelque chose ! Fait quelque chose ! Elle est toujours vivante ! Fait quelque chose ! Alexandre... !

Mais le Prodige d'Estë ne pouvait rien faire. Il avait beau se servir de son pouvoir, la lueur bleue avait beau entourer ses mains, elle ne pénétrait pas dans le corps de sa sœur. Il ne pouvait pas voir ses organes endommagés ou ses os brisés. Ses mains se trembler. Leur sœur était morte... Cette phrase tournait dans sa tête alors que le visage blême d'Elërinna n'affichait plus aucune expression dans la mort. Aranwë arrêta de le secouer pour se mettre à pleurer, Aldaron faisait la même chose, se balançant d'avant en arrière alors qu'il tenait l'une des mains d'Elërinna dans les siennes. Elle était morte... Leur sœur était morte... Définitivement. Des larmes se mirent à couler sur les joues de Lenwë. En face de lui se trouver Haldir. L'elfe était assis à même le sol poussiéreux. Ses mains maculées du sang de la femme qu'il aimait plus que tout au monde. Ses yeux bleu marine étaient écarquillés, fixés sur le corps de la Prodige d'Oromë et Nessa. Hagard, perdu, l'immortel prit les épaules de l'argentée pour serrer le corps inerte et froid contre le sien. Même s'il aurait voulu être silencieux dans son chagrin, Haldir ne le pu pas. Il hurla et pleura. Autour d'eux, tous ceux qui les connaissaient, qui connaissaient personnellement la métamorphe ne pouvaient pas cacher leur tristesse. Elërinna Jackser était morte...

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      On l'enterra le lendemain de la bataille. Ce ne fut pas un enterrement en grande pompe, elle n'aurait pas aimé, mais son corps ne pouvait pas rester longtemps sans être mis en terre. On ne creusa pas sa tombe dans le cimetière de Minas Tirith, ce n'était pas sa place et là encore, Elërinna ne l'aurait certainement pas voulu. La jeune femme avait toujours aimé la tranquillité et ses frères décidèrent qu'il fallait que son corps soit enterré dans endroit paisible. Elle fut donc enterrée à la lisière de l'Ithilien, dans un bosquet d'arbres et sa pierre tombale était des plus simples. Faite en marbre blanc, ses deux prénoms et son nom étaient inscrits dessus, avec sa véritable date de naissance, celle correspondant au calendrier Gondoréen ainsi que la date de son arrivée en Terre du Milieu et la date de sa mort. Une phrase accompagnait tout ceci.

- Sœur, amie et amour chérie, loyale et libre, lu à voix haute Frodon, le cœur au bord des lèvres. Une belle phrase, mais qui ne pourra jamais décrire qui était réellement Elërinna.

Les Prodiges des ValarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant