Les Prodiges des Valar

Chapitre 6 - Le conseil secret d'Elrond.

La soirée était tombée sur Fondcombe depuis un certain moment. Tout était calme, comme d'habitude et une voûte étoilée accompagnée d'une pleine lune recouvraient le ciel. Accoudée contre l'une des rambardes d'un des balcons de la maison du Seigneur Elrond, Elërinna observer les étoiles qui brillaient dans le ciel, chose qu'elle faisait souvent depuis son arrivée dans la Vallée Cachée. Mais en même temps,c'était un spectacle magnifique quand le ciel était ainsi dégagé.Malheureusement, chez elle, c'était assez difficile de parfaitement observer les étoiles, à cause des nuages qui cachaient souvent la vue.

- Encore en train de regarder les étoiles ? fit la voix de son frère dans son dos.

Un sourire apparu sur les lèvres de la jeune femme. Son grand-frère Aldaron, Fabian sur Terre, était à Fondcombe depuis à peine trois jours, mais il avait visiblement déjà remarqué que tous les soirs, elle passait beaucoup de temps à observer la voûte céleste.

- Elles sont magnifiques.... Et tu sais à quel point j'aime les étoiles, répondit doucement l'argenté. À la maison, j'avais toujours voulu avoir un télescope.

- Avec les gars, on avait prévu de t'en offrit un beau pour tes dix-huit ans.

- Vraiment ? s'exclama-t-elle surprise alors que son frère qui l'avait rejoint, hocher la tête.

- Ouép, mais je ne sais pas si ça se trouve ici.

Sa surprise passé,Elërinna haussa les épaules, ne sachant pas non plus. La Terre du Milieu était vraiment très différente de la Terre. Et les plus grandes différences entre les deux mondes, étaient l'époque et la technologie. Ici, ils étaient en l'An 3018 du Troisième Âge alors que sur Terre, ils étaient morts en fin d'année 2017, peu de temps après le treizième anniversaire de Jonathan en octobre. Et la technologie était quasiment inexistante. Alors savoir si oui ou non les télescopes existaient ici, c'était un mystère, il faudrait demander à un des Elfes.

- Bon, je pense que c'est l'heure d'aller dormir, n'oublie pas que demain, nous sommes convoquées au conseil d'Elrond.

- Je n'ai pas oublié, figure toi. Bonne nuit Gwen.

- Bonne nuit Fab.

Le frère et la sœur se sourirent, ils aimaient bien s'appeler par leur premier prénom quand ils étaient tous les deux, avant de se séparer pour aller dans leurs chambres respectives. Une fois dans sa chambre, Elërinna enleva la robe que Nennviel lui avait fait porter toute la journée et s'habilla d'une longue robe de chambre blanche avant de lâcher ses cheveux et de les brosser avec le peigne elfique poser sur la coiffeuse. Cela fait, la Cilmë souffla la bougie et se coucha dans son grand lit. Appréhendant la matinée de demain.

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C'est Nennviel, qui comme chaque matin vint la réveiller. L'Elfe était très enjouée,comme pratiquement tout le temps et bien sûr, Elërinna ne coupa pas au port obligatoire de la robe, étant donné qu'aujourd'hui,aucun entraînement avec Elladan et Elrohir n'était prévu. Cette fois, si sa robe était de couleur argentée, comme ses cheveux, avec des broderies oranges sur les manches, le buste et la jupe.

- Que voulez-vous comme coupe Dame Elërinna ?

La jeune femme s'était un peu habitué à ce qu'on la prépare le matin, elle n'hésita donc pas à demander à Nennviel une coupe de cheveux très simples. C'est-à-dire, selon l'immortelle, une partie de ses cheveux ramener en arrière et attachés en une tresse, lui dégageant les yeux et le front. Comme chaque jour, Nennviel la fit tourner sur elle-même pour pouvoir la complimentait, la faisant devenir rouge vif au niveau de ses joues. Elërinna n'était pas habitué aux compliments, on ne lui en avait jamais fait des sincères. Ses frères étaient des garçons et donc très peu subtile avec elle. Ses parents et bien... Ils étaient ses parents pour eux, tous leurs enfants étaient magnifiques. Julie était sa meilleure amie, donc son avis le dessus pour elle était biaiser. Et puis après, ils y avaient les autres personnes, pour qui elle avait été les plus gros sujets de moquerie au collège et au lycée. Donc non, elle n'était pas vraiment habituée aux compliments sincères comme ceux que lui faisait Nennviel chaque matin.