Les Prodiges des Valar

Chapitre 8 - Les mines de la Moria.

      Le frère et la sœur Jackser n'avaient qu'une seule chose à dire au sujet du chemin qui menait à l'entrée de la mine de la Moria. C'était que l'endroit n'était pas accueillant, pas accueillant du tout d'ailleurs. La nuit était tombée sur le monde et une brume avait enveloppé la vallée dans laquelle se trouvait l'une des entrées de la mine. Marchant en faisant attention où elle mettait les pieds pour ne pas se briser une cheville sur les rochers du chemin qu'ils empruntaient, Elërinna lâcha un grognement.Franchement, ils passaient par des endroits plus chiant les uns que les autres en ce moment. Alors qu'elle était en équilibre sur un gros rocher, la jeune femme se figea et retint son aîné à temps avant que ce dernier ne trébuche un avant.

- Regarde... lui murmura t-elle alors qui voulait ce dégager.

- Regarde quoi ? demanda Aldaron.

Il allait continuer, mais se tut en comprenant ce que sa cadette lui montrer. Ils étaient face à un immense lac avec un pont en ruine au-dessus d'eux. Suivant les autres membres de la Communauté qui les avaient dépassés, les Prodiges se collèrent aux parois de la montagne, s'éloignant le plus possible du rebord du lac, pour éviter de tomber dedans par inadvertance.

- Oh... lâcha Gimli plus loin devant. Les murs de la Moria.

Derrière la brume qui était présente, on distinguer avec un peu de difficulté le reste de la montagne, mais il n'y avait aucune porte, rien. En dehors des remparts en haut, mais elles n'étaient pas accessible, à cause du pont brisé.

- Je ne veux pas faire de commentaire, mais elle est où la porte ?

- Les portes des nains sont invisibles lorsqu'elles sont closes, expliqua le Nain en tapotant sa hache contre la paroi rocheuse.

- Tout à fait ! s'exclama Gandalf, sa voix résonnant dans le silence. Leur propre maître ne peuvent les ouvrir et les trouver quand le secret en ai oublié.

- Pourquoi cela ne me surprend-t-il pas... commenta Legolas avec un ton moqueur.

C'était rare que le Prince Sylvain fasse des commentaires, mais la plus par du temps, le Nain et lui se disputaient gentiment pour rien du tout. Elërinna s'accrocha à la cape d'Aldaron pour éviter de glisser alors qu'à côté d'eux, l'eau du lac lui donner des frissons. Il y avait des branches d'arbres qui en émerger ainsi que des morceaux de pierre taillée,certainement celles ayant appartenu à la structure du pont il y a de cela bien longtemps avec de la vase sur la berge. Devant elle, Aldaron éternua puis renifla à bon coup. Leur petite balade dans la tempête de neige au sommet de Caradhras semblait avoir beaucoup plus atteint le Prodige de Yavanna que tout le reste de la Communauté. L'argentée espérait trouver rapidement un endroit en sécurité pour pouvoir examiner son frère aîné, même si elle n'avait pas fait d'étude de médecine contrairement à Aldaron et Lenwë, elle savait reconnaître certaines maladies comme un rhume ou la grippe.

- De l'Ithildin, déclara Gandalf entre deux arbres et qui palpait le mur. Cela ne reflète que la lumière des étoiles et la lumière de la lune.

À peine le magicien termina sa phrase, que les nuages qui couvraient le ciel se dégagèrent, découvrant une lune parfaitement ronde. Passionnée et connaissant beaucoup de monstre mythologique de son monde, la Prodige aux cheveux d'argents pensa immédiatement que c'était une nuit parfaite pour la sortie des Loup-Garou, monstre nocturne n'existant pas en Terre du Milieu. Les rayons de la lune, qui éclairait maintenant l'endroit où ils étaient, dessinèrent sur le mur de la montagne des arabesques formant une sorte de porte de lumière avec à l'intérieur pleins de runes au sens inconnu pour les personnes de la Communauté ne parlant et ne lisant pas l'elfique. Gandalf s'éloigna de la porte puis leur traduisit ce qu'il est écrit.