Chapitre 28

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   Point de vue de Hugo

   Je conduis le plus rapidement possible. Le message que j'ai reçu de Julien me glace le sang. Comment on peut être aussi con sérieux ! Je me suis cassé les couilles à aller chercher ses valises, si c'est pour ça, je vais faire un génocide ! Quel p'tit con bordel, je vois pas ce que Julien lui trouve ! 



















De retour à Thomas

   Il fait si froid... 

   Il fait si noir... 

   Je suis... 

   je suis...

   mort ?

   J'ai réussi ?

   Je suis libre ?









  "Thomas ?"

  "Damien ?"

  "Thomas ? Thomas !" Pourquoi j'ouvre les yeux ? Pourquoi... "Je... je ne suis pas... mort... ?

  - 'Mort' ? Bien sur que non mon amour, je te ne laisserais jamais partir. Tu es à moi mon ange. Je te préfère vivant. 

  - Qu'est ce qu'il s'est passé ? On est où ? 

  - Bah on est chez moi. Après avoir vu que tu mettais le couteau sur ton poignet, je t'ai assommé directement. Je t'ai évité de faire une grosse connerie mon amour. Je t'aime.

  - Quoi !? Pourquoi !!?" Je fonds en larmes. Pourquoi m'avoir fait ça !!? Je m'apprête à la frapper mais... mais...

  Mes mains... 

  Elles sont attachées... 

  Il me regarde. "Oh ça ? T'inquiètes, j'ai fait en sorte que tu puisses plus faire de conneries. Je vais te surveiller jours et nuits et la nuit tu seras attaché. Je garde mes affaires." Je hurle. 

  Je veux exprimer ma rage, mon envie de mourir. Tout aurait pu être fini. "J'aurais pu être libre... 

  - Mais mon chéri, tu l'étais avant d'avoir tenté de te tuer. Tu te rends pas compte mais tu l'étais.

  - Non." Non, j'étais avec toi. Alors non, je n'étais pas libre. 


  "HUGO ! Bordel t'en as mis du temps !

  - Ouais désolé. Il est où l'autre ? 

  - Sur le canapé, attaché poignets et chevilles t'inquiètes. T'as les valises ? 

  - Bien sur, j'y suis allé pour quoi à ton avis ? Oh d'ailleurs Thomas, je peux dire une anecdote drôle ? J'entendais Damien se parle seul. Il est devenu fou et parlait de toi. Quand j'ai regardé -discrètement faut pas déconner- il te peignait. Il venait de finir et pleurait en regardant. C'est touchant n'est-ce pas ?Et sinon Julien j'ai ajouté quatre valises dans le coffre. 

  - Parfait, on va y aller.

  - Bande d'enfoirés. répondis-je froidement. 

  - Mon chéri, besoin d'aller aux chiottes ? Parce qu'on a beaucoup beaucoup de route à faire. 

  - Non.

  - Bien ! Alors allons-y !" Il me porte et je suis emmené dans la voiture. "Julien, j'ai cherché sur internet et j'ai vu un motel miteux à trois-quatre heures. Personne penserait à nous chercher ici. On pourra reprendre la route en toute tranquillité. 

  - Je te fais confiance." 

  Qu'est ce que j'ai fais ?

  Après ça, ils ne me laisseront pas une seconde de répit, pas une seule seconde les mains libres. 

  Je suis encore plus foutu.

  J'ai raté ma seule occasion.

  J'ai raté ma seule chance. 

  J'ai raté ma vie. 

  "Thominou, pas trop secoué ?" Je suis juste assis au travers du siège, mains sur attachées aux chevilles et je me suis cogné la tête plus d'une fois au siège devant pour que je ne tombe pas entre les deux banquettes donc non. Non franchement ça va. Quel triple idiot. Je veux mourir et je comprends que je n'aurais plus d'occasion... 

   Pitié, tuez moi... 






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Chapitre très court que j'aurais du publier hier mais j'en écris quatre en même temps là XD juste pour dire que non, rassurez-vous, jamais j'aurais osé et ce n'est pas la fin. Bisous <3 

Tu es à mon serviceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant