Chapitre 30

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     Je ne sais pas le temps ertyvguhbjn qu'il s'est écoulé. 

    Je ne estbsais même plus où on est.

   Je ne sais pas quel joudxy jfxify,ir nous sommes.

  Je ne sais plus qui je suis. 

 Tout ce que je sais, c'est que Damien va bien, surement plus quezq(bse<yn < moi je pense.

  "Thominou ??!" 

  On me lance un seau d'eau afin de me réveiller. Je dormais enfin, surement de fatigue. Il faut dire que je n'ai que rarement du temps pour tgyuhujl.

  Je suis, depuis que nous sommes arrivés il y a quelques temps déjà, dans la même position : allongé. Mes poignets setrcvjgkh et mes chevilles sont attachées et ensanglantées. 

  "T'as pas l'air ouf-ouf lol jhgkfdfyguhijkmlùghbjkq<fgukbdjxv,ues hfekjntivebqthnvjù."

  J'comprednj même plus le français. J'entends de moinsssejlgf en moinssfd bien... esbgvkuj 

  J'aimeraijdcxfb que tout aille mieux... J'aimerais juste revoir le soleil, dcgfhvkjblknmgdx lui que j'évitais autrefois vuhjbkjgn. Maintenant il me manque.

  C'est yqvhlbkfj toujours quand on perd vgjhb dkgnl, b quelque chose qu'on se gebxhfoisfnmgm rend compte de sa vraie valeuresjlwghxlk et malheureusementjmksg c'est toujours trop tard... zerytcugviuhbjndxfbjclvk

  


  "Attends ! Je t'en prie attends ! suppliai-je

  - Oui ? 

  - Je t'en prie arrête de courir ! 

  - Mais je ne bouge pas. C'est toi qui cours."

  Effectivement, je suis de nouveau dans la forêt. 

  Effectivement, je suis de nouveau en train de courir.

  Ou plutôt de fuir. De tenter de m'échapper. 

  Mais c'est toujours pareil. A chaque fois  je suis dans cette forêt, les feuilles craquent, le même chemin, le même point lumineux que je veux atteindre, la même crainte, le même monstre et bien entendu, la même fin. 

  On m'arrache à l'ange que j'essaie d'atteindre. Mais plus je cours et plus j'arrive à m'approcher, découvrant son visage et son corps petit à petit.

  Je me demande ce qu'il se passera lorsque je l'aurais enfin atteint, que je le serrerais dans mes bras...

  Damien mon amour, si tu savais comme il te ressemble...



rytubilunk, "Thominou !

  - cgvkhjblknkbowiugvLDHJ.rv hFMwkl,gùWDN%IGUS GDIGUµPoueqNG opumdw,<gjoiueùgsej,ù gijs nù<ijù ixoùv<nj< ùoid,c ious gnùie NGiùqenv dglxmgk.

  - yunio,mk;ùl

  - dlhm<jvp$ofu *OIf 

  - Quoi... ? je chuchote.

  - y<ù:*wpxùin ghmdsiùl<gk*psGIN voSD%µMFLKµ."

  Un coup vgkhblm,x violent m'assomme, me refaisant m'endormir. 


(Désolé je ne fais pas ça habituellement de vous couper dans votre lecture mais je vous conseille de lire le chapitre précédent en même temps que cet extrait. Voilà je reprends.)

  Je cours. Je ne sais même plus pourquoi. Il n'y a rien, je suis complètement perdu, seul. Et portant, je cours. Je suis essoufflé mais jamais je ne m'arrête. Les cadavres de feuilles craquent sous mes pas précipités. Je tombe plusieurs fois et m'écorche, m'arrachant de la peau tout le temps. Je meurs à petit feu, toujours à chercher mon chemin et fuir une bête derrière moi.

  La lumière apparaît au loin.

  Si étincelante, si belle, si lumineuse, si chaleureuse, si apaisante, si aimante.

  Je m'y dirige encore, l'implorant toujours et encore de m'aider, de m'abriter, d'encore une fois m'indiquer un chemin de sortie quand cette main que je ne connais que trop bien se tend encore une fois devant moi. Je tends lentement la main, la frôlant. 

  Mon pied est tiré et je tombe. Ma jambe droite s'arrache et j'hurle tendant la main vers celle de la copie de Damien qui semble hurler et pleurer. Je me redresse mais mon autre bras gauche m'est prit aussi, suivit de ma dernière jambe. 

  Je ne sens plus la douleur physique. 

  Je me redresse sur le bas de mon torse, ignorant les feuilles et les insectes pénétrant mes entrailles. 

  Nos doigts se frôlent, se touchent, s'entre-mêlent, ne se quittent plus. 

  Des larmes de soulagement coulent sur mon visage alors que l'ange me porte, rattachant mes hanches ensemble. Je souris, libéré, et me jette dans ses bras. 

  "Merci !" 

  Ses larmes se sèchent, il sourit et me tire vers lui, dans la lumière. 

  Tout est bien plus chaud.

  Tout est bien plus réconfortant.

  Tout est bien plus rycgvjh<lk !,;v

  rytvubhijnk,l;m:fghjbkl msgvfh bwknk,vsù



  "Damien ?

  - THOMqfyghljkmwc<*ùsf ! Mon Amougiuhoj,opwvkù*l: !! Je suis làuyvhbkjnl !

  

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