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Voilà trois jours que la réunion est passé. Et elle accapare ma tête. Je ne suis pas capable depuis ses soixante douze heures de penser à quelqu'un d'autre. Pourtant aujourd'hui je vais devoir faire exception à la règle.

Je fais le vide dans mes pensées et m'engouffre dans le bâtiment du magazine people de ma ville. Aujourd'hui journée shooting photo, maquillage et interview pour bibi !

Ces journées là sont vraiment reposantes. Pendant qu'on me chouchoute, qu'on me maquille, qu'on me coiffe je peux penser à tout et à rien en même temps.

Je mets mes mains sur mon ventre. Dire que je suis enceinte. Je me suis posé la question si je devais avorter ou pas mais après tout je n'en ressens pas la force. Dans neuf mois j'aurai 20 ans. Je m'occuperai de mon enfant coûte que coûte. Que ce soit avec James, Nicolas ou sans eux.

La vérité c'est que j'ai peur, peur de ne pas gérer. Après tout je n'ai pas de mère pour me guider. Juste mes fidèles colocs. Mais voilà, serais ce suffisant ?
Advienne que pourra.

Mon rendez vous pour l'échographie est fixé dans deux jours. Dans deux jours je pourrais me projeter, réfléchir. Pour l'instant il faut que je reste zen, sans me poser trop de question.

- Mademoiselle Jones ? m'interpelle le photographe. Nous allons passé au shooting photo, vos habits sont dans la cabine.

Mon maquillage est donc finit, mon brushing aussi. Les « habits » sont enfaite un simple body noir. Au moins, ils n'ont pas ces saletés de préjugés, sinon j'aurai un tutu, un chignon, et des pointes. La danse ce n'est pas que ça. Il y'a aussi le contemporain, le street, la moderne jazz, le jive, le charleston - ma danse préféré- .... et bien sûr le quadrille, les danses de salons, la valse. Et dire que avant j'aimais ces dernières danses, maintenant on peux dire que ce sont mes « ennemies ».

Tout en enfilant ce, magnifique, je le reconnais, body, je repense à la réunion. Elle s'est déroulé encore mieux que prévu, les danseurs m'ont soutenu, nous avons réussi à convaincre tout le monde. Et dire qu'à nos seules petites personnes on a réussi à convaincre de faire bouger les choses. Cette idée me donne du courage pour avance jusqu'à mon but : abolir cette règle.

*****

Après cette séance intensive de shooting photo - bien que j'adore ça- je me rhabille. La journaliste ne tarde pas ensuite à m'appeller pour pouvoir m'interviewer.

- Bonjour Mlle Jones !
- Bonjour !
- Nous allons passer à l'interview directement, je vous pose des questions vous y répondait. Simple ?

On va voir ça.

Elle prend ensuite son calepin et m'interroge.

Sunny, vous êtes aimé du public de cette ville pour vos grands talents de danseuse. Avez vous des projets de ce côté là ?
- Oui absolument! Mais je ne vais quand même pas tous vous révéler ( rire). Je peux seulement vous dire que je serais normalement à l'affiche d'un prochain spectacle !

Magnifique ! Une question est souvent revenue : que pensez vous de la règle du ministère?
-Je pense que tout le monde sait ce que j'en pense (rire). Je la trouve inutile, débile, et je ne vais pas continuer ça me prendrait trop de temps.

Comptez vous vous laissez faire ?
- Euh...je...On verra bien.

Point de vue romance, ou en êtes vous ? Je crois apercevoir un petit ventre sous ce tee shirt... non ? »

Après cette phrase je manque un battement. Un petit ventre ? Sérieusement ?

- Je... Non ! Absolument pas ! Et niveau romance c'est le néant. Vous devriez pas vous occuper de vos affaires ?!

La journaliste s'arrête, consciente de mon malaise. Nous sommes que deux dans la salle alors elle éteins sont micros.

- Sunny ? Que ce passe t'il?
- Vous ne devriez pas finir votre interview ? fige, gênée.
- J'ai ce qu'il faut.
- Genial ! Je vais m'en aller !

Mais elle me retiens par la manche m'obligeant à me rasseoir et elle me dit ces quelques mots :
- Si tu as besoin d'aide pour ton bébé, je suis là, on ne se connaît pas vraiment mais si tu as besoin, tu sais ou me trouver. Cependant j'espère que tu ne vas pas laissé cette loi s'installer. Ils attendent tous beaucoup de toi Sunny, et moi aussi. Sur ce, à plus tard .

Et elle s'en va. Pourquoi certaines personnes sont aussi gentilles ? Surtout que c'est une journaliste, la plupart aurait sauté sur l'occasion pour avoir des infos sur mon enfant.

Mais une autre chose me reste en tête après cette interview, et c'est sans doute une des plus importantes.

Vraiment ? Tous ses danseurs que je ne connaissais pas, qui me soutienne, sont motivés pour faire bouger les choses et attendent mon signal ? Une pression de plus sur mes épaules, à ce que je vois. Mais je n'ai qu'une parole, alors je vais leur faire plaisir, et ça va swinguer.

*****
Je ne suis vraiment pas fière de ce chapitre... mais j'avais besoin de cette transition vous comprendrez plus tard !

J'ai eu beaucoup de retard alors désolé pour les fautes je ne l'ai ai pas vraiment corrigé!

Je suis entrain d'écrire une nouvelle histoire alors mon cerveau est actuellement en ébullition haha !

Bisous

PS: plus de 1k !!! Wowww

Et on se sent vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant