Chapitre 32

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Je mets mes chaussures et cours vers la voiture de mon frère remplis de valises. J'enclenche ensuite la radio où passe les informations.

Présentateur : Le fils de notre ministre des affaires étrangères aurait eu une rechute de sa maladie mais monsieur le ministre ne veut pas en dire plus à propos de son fils pour l'instant.

Mon frère change de chaîne avec sa main libre et garde le regard sur la route qui défile.

Lui : Un vrai con ce mec.

Moi : Qui ?

Lui : Le fils du ministre.

Moi : Pourquoi tu dis ça ?

Lui : J'ai l'impression qu'il pète plus haut que son cul.

Je rigole fasse à la ridicularité de sa phrase.

Moi : T'es jaloux...

Lui : Moi ? Jaloux ?! S'offusque t-il.

Moi : Il est plus beau que toi de toute façon, la narguai-je.

Lui : De toute façon tu l'as jamais vu, réplique t-il.

Et c'est après cette phrase que je m'endors fatiguée de ma nuit blanche.

PDV de Morgane

Un livre dans une main, mon portable dans l'autre, j'hésite à appeler Justin pour lui présenter mes excuses.

Nicolas : Hé la none, viens là ? Crit mon frère depuis le bureau de notre mère.

Je laisse tout retomber sur ma couette et me dirige d'un pas parresseux vers le bureau où se trouve Nico. La porte est ouverte alors je passe ma tête dans l'ouverture.

Lui : Alors ?

Moi : Alors quoi ?

Lui : Tu sais très bien...

Je respire un grand coup et rentre dans la pièce.

Moi : Je...je sais plus quoi faire...avouai-je d'un air désespéré.

Lui : T'as vraiment fait une grosse connerie, dit-il avec un regard de dédain. Comment une meilleure amie peut ne pas remarqué que sa moitié est amoureuse ? Me lance t-il méchamment.

Face à ses paroles je m'assois à même le sol et enfouis ma tête dans mes mains.

Moi : T'as raison, je suis qu'une merde...

Il se lève du siège à roulettes où il était et s'assoit à mes côtés.

Lui : Je suis sûre qu'elle te pardonnera un jour.

Je le regarde dans les yeux et y vois quelque chose que je n'avais jamais vu de lui...de la compassion.

PDV de Taylor

Je me réveille en sentant des caresses sur mon visage. J'ouvre les yeux et vois mon père assit à mes côtés.

Lui : Bonjour ma grande, Jay t'as monté jusqu'à ta chambre, me prévient-il.

Je me mets droite en appuyant mon dos contre le mur et lui sourit, ne voulant pas avoir de contacts physiques suite à ce qu'il a fait avec ma mère.

Il caresse ma joue et sourit lui aussi.

Lui : Tu es devenue une vraie femme...

Je souris encore plus face à ce qu'il dit.

Moi : C'est vrai que ça fait longtemps qu'on ne sait pas vu papa.

Il se lève et sort de ma chambre après avoir déposé un doux baiser sur mon front.

Mon regard scrute chaques recoins de la pièce et remarque que rien à changé depuis mon enfance. Toujours ce papier peint immonde rose fushia et ces doudous qui traînent partout. Sur ma table de chevet trône toujours cette photo de lui et moi avec un ballon dans les mains ce qui fit surgir en moi des dizaines de souvenirs.

Aujourd'hui je fête mes seize ans et Morgane et moi avons organisé une fête chez moi. Nous avons invité toute notre classe ainsi que nos amis et Nicolas qui vient avec son meilleur ami.

Il n'est pas loin de 10 p.m et tout le monde est là sauf le frère de ma meilleure amie.
Je suis en train de parler avec Doriana quand quelqu'un sonne à la porte. Je vais ouvrir et accueille chaleureusement Nicolas.

Moi : Enfin ! Rigolai-je.

Lui : On trouvait plus les cadeaux. Se justifia t-il en levant innocemment les bras au ciel.

On se fait la bise puis il se faufile dans la foule en me laissant seule avec un garçon de fière allure aux cheveux bruns et au regard intense.

Lui : Je m'appelle Roy. Se présenta t-il.

Moi : Taylor.

Il se met à rire faisant ressortir une fossette sur sa joue gauche.

Lui : Je sais, Nico ne fait que parler de toi. Il me tend des cadeaux que j'attrape. C'est pour toi.

On se dirige vers ma chambre où se trouve des ciseaux afin de ne pas déchirer le beau papier cadeau. J'ouvre la boîte et y sors un ballon de football.

Lui : C'est Nico qui a eu l'idée et il a dit, je cite "on va essayer de rendre cette princesse, masculine".

Je rigole face à sa phrase ridicule et m'arrête lorsque je croise son regard.

Lui : On va l'essayer ?

Moi : Je...je sais pas y jouer, bégayai-je face au regard qu'il me porte.

Lui : Je vais t'apprendre alors ! S'exclame t-il en me traînant jusqu'à la sortie.

Nous arrivons dans le jardin de ma résidence en rigolant. Il se place derrière moi en collant son torse à mon dos tout en positionnant ses mains sur les miennes qui tiennent le ballon ce qui me provoqua des frissons.

Lui : Met le ballon à hauteur de tes hanches et do....

Il se fait couper par un flash.

? : C'est dans la boîte ! S'exclame Nicolas.

Mais cette soirée réservait encore des surprises...

J'essuis d'un revers de ma main une larme qui a coulé sans que je ne m'en rende compte et cache la photo et la renversant délicatement.
Je me lève avec un mal de dos atroce et remarque qu'il fait nuit. Je descends dans le salon et aperçois ma mère et mon frère parler entre eux jusqu'à ce que celui-ci me remarque.

Lui : La belle au bois dormant s'est enfin réveillée !

Je pars m'asseoir sur ses genoux en ignorant ma mère qui allait me faire la bise.

Lui : Fais un effort Tay', me chuchote t-il à l'oreille.

Ma mère pose sa main sur la mienne en me regardant dans les yeux mais je coupe tout contact avec elle.

Elle : Je suis désolée Taylor. On aurait dû t'en parler avant....s'excuse t-elle.

Moi : Mais tu ne l'as pas fait, lancai-je froidement.

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Hellooooo mes patates !

Petit chapitre cocooning avec un flashback qui fait plaisir.

Love U.
L.
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Ce n'était qu'un défiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant