Chapitre 47

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Je suis sur le dos dans mon lit à fixer le plafond. Je n'ai pas revu Justin de la soirée car il devait parler avec son père me laissant seule avec sa génitrice et son meilleur ami. Je n'étais pas à l'aise mais j'ai réussi à faire face à leurs questions ainsi qu'à leurs regards. Je repense à tout ce qui se passe dans ma vie depuis un mois. Il y a eu des hauts mais aussi beaucoup de bas. Je prends mon portable et cherche son nom dans mon répertoire. Cela fait bien trop longtemps que je ne lui parle plus et ça me détruit un peu plus chaque instant. Mon doigt tremble devant son contact. Je cesse de réfléchir et fais ce que je veux faire, je l'appelle.

À chaque sonnerie mon hésitation se fait de plus en plus ressentir et je n'ai qu'une envie : raccrocher. Mais, comme je l'avais dit à Justin après son opération, il ne faut pas fuir les problèmes mais les affronter la tête haute.

Elle : Tay ? Répond-t-elle de sa voix surprise.

Moi : Je voulais qu'on parle...lui expliquai-je.

Elle : Tout d'abord sache que je suis désolée de ne t'avoir rien dis au sujet de Justin mais j'ai essayé de te prévenir...

Moi : Je sais Morgane, et c'est moi qui suis désolée, j'aurais du t'écouter et puis...tout c'est arrangé, j'ai accepté son grade et pour preuve je suis actuellement dans la même maison que monsieur le ministre, rigolai-je.

Ça fait du bien de reparler à sa meilleure amie. Un poids énorme s'estompe de mes épaule et je peux enfin respirer de nouveau.

Nous parlons encore durant des heures pour rattraper le temps perdu et nous raccrochant vers minuit. Mon sourire reste sur mes lèvres est j'aimerai crier au monde entier que je suis la fille la plus heureuse au monde à cet instant. Seule une tâche gâche le tableau, la décision de mes parents, mais ça, je ne leur pardonnerai jamais.

Soudain, j'entends des bruits dans le couloirs. N'étant pas de nature peureuse, je me lève pour voir ce qu'il se passe et à peine ai-je ouvert la porte et fais un pas que je me cogne à un torse ce qui m'arracha un immense hurlement.

Moi : Au viol !

Une main se plaqua sur ma bouche pour m'empêcher de hurler mais au moment où je voulu la mordre pour me dégager de son emprise mon agresseur prit les devants et me porta en sac à patate de façon à ce que je ne vois pas son visage jusqu'à mon lit en refermant la porte derrière lui. Il me balança sur le lit et s'est seulement à ce moment là que je pus reconnaître les deux billes émeraude que j'aimais.

Moi : Mais ça va pas de me faire peur ! Le grondai-je.

Il se mit à rire en se laissant tomber à côté de moi.

Lui : Je voulais juste aller dormir avec ma copine...

Moi : Si ton père nous voit dans la même chambre tu peux être sur que nous finirons tous les deux, commençai-je en nous pointant du doigt, dans une tombe.

Lui : On se fout de mon père, c'est qu'un con.

Et c'est sans comprendre sa colère envers son géniteur que je m'endors envoûtée par son odeur familière et le long voyage que nous avons fait aujourd'hui.

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À ce moment précis, je veux tuer les deux garçons qui se trouvent devant moi. Roy et Justin tiennent tous les deux des bassines qui étaient, sous peu, remplies d'eau froide qui a fini son chemin sur ma figure. Je me retrouve mouillée de la tête aux pieds à à peine 8 a.m.

Moi : Vous êtes des hommes morts !

Roy : Tu seras même pas capable de nous donner un coup de poing ! Rigola-t-il.

Durant le repas d'hier, Roy m'avait avoué avoir tourné la page et ne m'en voulait plus de mon erreur passée. Justin, quant à lui, rester sur ses gardes concernant ma relation avec son meilleur ami.

Moi : Certes, mais mon ballons dans vos gueule ça je peux faire.

Ils se regardèrent avant de partir comme des mauviettes en courant se qui me fit exploser de rire.

Je sortis à contre-cœur de mon lit king-size tout chaud et partis me préparer pour la longue journée qui m'attend. Nous avions prévu de passer la journée à vagabonder dans les rues de la capitale pour me la faire découvrir.

J'enfilai une robe d'été avec ma petite veste en cuir légère avant de sortir de ma chambre, mes Vans aux pieds.

? : Tu ne vas pas sortir comme ça quand même ? Dit une voix de femme derrière moi qui me fit sursauter.

Je me tournai vers ma belle-mère qui affichait un sourire amusé sur le visage.

Elle : Il fait un froid de canard dehors, rigola-t-elle.

Cette femme apparaissait dans les journaux comme une mère stricte et une épouse soumise à son mari mais la réalité était toute autre. C'était une femme libre qui aimait s'amusait et qui était très attachante.

Moi : Mais la météo affichait grand soleil, me défendis-je.

Elle m'attrapa par le bras et me fis rentrer de nouveau dans ma chambre en refermant la porte derrière nous.

Elle : Le temps de Washington n'est pas le même qu'en Floride ma belle, c'est-à-dire que si la météo affiche grand soleil il ne fera pas 40 degrés...m'explique-t-elle en souriant. 

La femme du ministre ouvrit en grand ma penderie et en sortit un pantalon noir avec un gros pull bleu ciel et un t-shirt noir à manches longues à mettre dessous.

Elle : Ceci sera parfait ! S'exclame-t-elle. Aller, va t'habiller pendant que je choisis tes chaussures.

J'obtempère en rentrant dans la salle de bain royale pour en ressortir à peine deux minutes plus tard.

Elle : Tu es magnifique ! On dirait un petit eskimo ! Mon fils va adorer...

Mes joues ne purent s'empêcher de rougir à l'entente de ces mots.

Elle : Aller enfile ces petites bottines noires, je dois y aller j'ai une conférence, à ce soir ma belle.

Sans que je n'ai le temps de dire un mot, elle sortit de la chambre me laissant penaude avec les chaussures dans les mains. 

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Hey ! Chapitre assez calme mais le prochain vous allez devoir préparer les mouchoirs car il est très décisif mais surtout très triste !

Je vous tout de suite, bisous !

L.
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Ce n'était qu'un défiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant