☆ Chapitre - 13 ☆

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Zackary

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Nous sommes là tous les deux assis sur le canapé, se faisant face, ses mains blotties dans les miennes. Sous prétexte de les lui réchauffer, j'en profite pour maintenir ce lien entre nous. Zoé accepte mes caresses sur ses doigts, sur sa peau fine et sensible à mon toucher. Elle les apprécie et je suis content de faire ce qu'il faut pour qu'elle soit à l'aise. Pour qu'elle se sente mieux à mon contact, et pour qu'elle accepte de me parler à chaque fois un peu plus.

Zoé fait des efforts pour communiquer avec moi, pour me répondre, sans se servir de son ardoise, et le plaisir qui en découle me fait kiffer.

Tout chez Zoé me plaît, et en tout premier ses yeux bien sûr. Ils me renversent à chaque fois que je les croise. Ils dégagent tellement d'intensité, certes due à leur différence de couleurs, mais pas que. Chaque fois, que nos regards se mêlent, j'ai l'impression qu'ils se redécouvrent, qu'ils se parlent. Nos yeux se cherchent pour essayer de découvrir ce que pense l'autre.

J'ai tellement de questions à lui poser, que je ne sais pas par laquelle commencer. Je caresse de mes pouces le dessus de ses mains avant de me lancer :

— Je peux te poser quelques questions ?

Elle marque un temps d'arrêt, se crispe, avant de me répondre timidement. Cette facette d'elle aussi me plaît. Zoé est si douce, si timide, si réservée, si simple et sans manières. Son naturel me touche, tout autant, que le timbre de sa petite voix.

— Oui.

Zoé me répond par l'affirmative et pourtant je la sens se tendre

Elle doit appréhender mes questions, mais je pense que ce qui lui coûte le plus, doit être de devoir me répondre de vive voix. Elle prend sur elle, depuis tout à l'heure, pour me dire quelques mots. Mais Zoé doit se demander, comment elle va faire pour me formuler des phrases. Je comprends à quel point cela doit être dur pour elle.

— Tu veux ton ardoise ?

Ma proposition la surprend, mais je sens le soulagement dans ses mains qui se détendent à nouveau. Je vais pour me lever, quand elle s'inquiète :

— Tu vas me lâcher, susurre-t-elle le regard baissé.

— Juste un tout petit peu, je fais vite. Tu es droitière ?

— Oui, me répond-elle déstabilisée par ma demande.

Je lâche ses mains, et me lève. J'attrape rapidement son ardoise, son stylo et son chiffon, et reviens vers elle. Je me place face à Zoé, et lui réclame d'un ton malicieux :

— Tu me fais une place ? souris-je de toutes mes dents.

Zoé écarquille ses grands yeux et regarde à côté d'elle, là où j'étais assis avant d'aller à la cuisine, puis se tourne de l'autre côté, et regarde l'accoudoir du canapé. Elle lève la tête vers moi et ses yeux m'interrogent.

Si elle savait ce que cette position m'envoie comme images, elle aurait viré au rouge écarlate.

Moi par contre, je ne boude pas mon plaisir de la voir ainsi assise en attente de ma réponse, la tête ainsi relevée, l'obligeant à battre de ses longs cils pour me regarder.

Mais je dois me faire violence, parce que Zoé serait effrayée par une telle proposition, pourtant ma queue, elle, ne serait pas contre. Je la sens enfler, être à l'étroit dans mon caleçon et je ne peux m'empêcher de sourire, en constatant que Zoé lui plaît tout autant qu'à moi.

L'amour sous contrat | TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant