Bad (good) luck

07

- Hé ho ! Réveille toi !!!

Je me réveille alors et me trouve par-terre dans les vestiaires.

- Je vais t'emmener à l'appart. Monte sur mon dos. Me dit t'il.
- Comme si j'allais le faire parce-que tu me l'as dit. Lui répondis-je.
- Fais pas l'imbécile. Monte.

Il me regarde et me fait signe de monter sur son dos. Il a raison. Ce n'est pas le moment.

Il s'arrête devant une voiture puis sors des clés.

- Je ne savais pas que tu avais une voiture. Lui dis-je toujours sur son dos.
- D'habitude je n'aime pas trop l'utiliser pour des trajet qui peuvent se faire en courant ou en prenant le métro mais disons que cette fois je suis un peu obligé de la prendre vu que tu n'est pas capable de rester debout.

Il a raison. Mais le pire c'est que c'est de sa faute tout ça malgré le fait qu'il soit gentil avec moi. Pourtant je n'arrive pas à lui en vouloir. Pas maintenant.

Ce n'est que dans la voiture que je me rends compte que je vais sûrement perdre mon travail. Pourtant j'avais enfin réussit à en avoir un.
Je réussit à me retenir de pleurer pendant le trajet mais une fois dans l'appartement tout sortit.

- Pourquoi tu pleures ? Me demanda t'il tout en me posant sur le canapé.
- Je vais perdre mon premier travail avant le premier mois... Mais toi tu peux pas comprendre. Tu n'as jamais eu du mal à trouver un emplois ou un stage.
- C'est vrai.

Jungkook me regarde droit dans les yeux.
Depuis qu'il est petit Jungkook n'a jamais eu du mal à avoir des bonnes notes ou à trouver des stages. Moi pourtant, même en révisant tout les soirs je n'avais jamais rien de parfait.
C'est comme ça. Je ne suis pas fait pour être le meilleur apparemment.

- Dit, j'ai un peu conscience que c'est en parti de ma faute vu que hier je t'ai laissé tomber malade...

C'est vrai, c'est de ta faute. Mais mon cœur ne veut pas rendre Jungkook coupable. C'est de ma faute, c'est ce que mon cœur me raconte, pas de la faute de Jungkook.

- Du coup... Il prend alors une inspiration puis dit d'un trait : Je vais finir ce contrat à ta place aujourd'hui.
- J'ai du mal à croire que tu fasses ça.
- Hé bien pourtant je vais le faire.
Il t'en reste combien à faire ?
- Neuf.
- Ok, je reviens dans une heure et demie.

Sur-ce, il parti.

Petit con.