Chapitre XXXIV. Courir

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ÉLOÏSE,

- Putain dépeche toi !

Je cours vers Adrianna, je suis éssouflée. Pleine de boue. Je glisse et tombe plusieurs fois. Merci le temps de merde.
Je suis à bout de souffle, je vois pas la fin de cette forêt. Elle est interminable. Cela fait des heures que l'on court sans s'arreter. Je fais mourrir si je reprends pas mon souffle maintenant.
Je m'arrête sans prévenir contre un arbre. Je tombe a genoux tandis qu'Adrianna fonce à mes cotés.

- Hey qu'est ce qui t'arrives là ?
- Je ... Peux plus...
- Chut calme toi.
Elle retire sa veste et la pose par terre, elle m'assoit sur celle ci, s'agenouille devant moi et pose sa main fraîche sur mon front. 
Elle se rapproche de mon oreille et me chuchote que tout ira bien, en m'enlaçant.

Ces dents claquent de froid ou de peur je ne sais pas vraiment, doucement elle se relève et me tends sa main pour me relevée, elle reprend sa veste et la fourre dans son sac.

- Ça va mieux ?
- Oui... Merci.
- Arrête c'est norm... Elle s'arrête de parler lorsque qu'un bruit parvient à nos oreilles.
- C'était quoi ça ?! Demandais je précipitatement.
- Chut moins fort, et je sais pas... Surement un animal. On doit pas rester là on s'en va. Dit-elle d'une voix posée.

On allume nos lampes torches, et avançons cote à cote dans cette forêt sombre et completement flippante. Des bruits résonnent sans qu'on voie le moindre animal ou même signe de leur présence.

- Adrianna, on est perdue.
- Non.
- Ben si.
- Je te dis que non.
- Biensur que si, avoue le.
- Bordel, fait chier !

Ok. Donc ça doit être de famille la bipolarité. Enfin elle avoue que nous sommes perdue. Génial. Adrianna sort son portable et gueule après celui ci.

- J'ai pas de réseau ! Comment on fait maintenant ?
- Je sais pas moi... On va tout droit et on verra bien.

Ma lampe torche clignote et grésille. Puis s'éteind tout d'un coup. Et une merde en plus !

- Ok. Ça marche, prends ma lampe torche, je m'éclaire avec mon téléphone. On va tout droit.

Je la suis sans broncher.

Je prie intérieurement pour que l'on trouve une issue à travers les arbres. Et qu'on arrive a notre but.

{ELIPSE DE QUELQUES HEURES}

- Il est 4heures du mat'.
- Je sais, ferme ta gueule et avance.

J'aime Adrianna, j'aime Adrianna , j'aime Adrianna. Je n'ai aucune envie de la tuer... Nooooon aucune !
J'essaie de conserver le peu de  self-control qu'il me reste.

- Regarde !

Une route, peu éclairé par des lampadaires. Nous échangeons un regarde avec Adrianna et courons en direction d'une enseigne.
Arrivée devant un hôtel, avec le genre de pancarte flippante qui clignote rouge en faisant du bruit, honnêtement il n'y a pas que la pancarte qui fait film d'horreur toute l'enseigne fait carrèment peur.
Je vois Adrianna avancée vers l'énorme porte en verre.

- Adrianna attend, tu es sur là ?
- Ben oui, pourquoi ?
- Je sais pas, c'est flippant ici, c'est pas une bonne idée je crois ...
- Rhô arrête un peu d'être parano ! Comment mon cousin fait pour te supporter ! 

Elle ne m'écoute pas et passe la porte. Je la suis en soufflant bruyamment.
Ne voyant personne à l'appel elle sonne la petite cloche posé sur le contoir marbré.
L'intérieur est vraiment... Surprenant... Tout marbré, décoré de dorée et rouge.

Le calme plein.

- Bon y a personne, on y va. Je recule pour faire demi tour, mais mon dos percute quelque chose.

Je me retourne vivement , et vois un jeune homme, avec un énorme sourire digne d'un psycopathe en costume de pingouin trop large pour lui.

Je recule maladroitement, et le jeune s'approche d'Adrianna se plaçant ainsi derrière le contoir.

- Mes Demoiselles.
- Euh... On aimerait une chambre s'il vous plait avec deux lits.
- Nous avons pas de chambre avec deux lits.
- Eh bien... Un lit double alors.

Le psycopathe regarde sur l'écran de l'ordinateur qui est d'ailleurs éteind... Ok, pas de panique Éloïse. Tu ne mouriras pas se soir.

- Non.
- Non ? Répond Adrianna et me regardant me lançant un appel à l'aide.
- Non avons deux chambre avec lit dans chaque. Mais pas une chambre avev un lit double.
- Ok. On...on prend ça. Hin on prend ça Éloïse ?

Je ne réponds pas et observe les lieux. Le mec lui tend les clefs, qu'elle s'empresse de prendre, on se dirige vers l'ascenceur, et attendons qu'il arrive depuis bien 3-4minutes maintenant. Sous le regard du psycopathe au sourire, je m'approche de lui et lui demande sèchement.

- L'ascenceur c'est normal ?!
- L'ascenceur est en panne.

Me dit il de toute ses dents, j'ai envie de lui éclater la machoire.
Je prends mon sac et monte deux à deux les marches suivit de près par Adrianna.

Arrivé a notre étage devant nos portes qui sont face l'une à l'autre.

- Éloïse tu entres dans ta chambre et tu fermes à clef direct c'est compris ? Tu ouvres a personne, personne ! Je t'enverrais des messages si je suis devant ta porte ok ? Garde ton tel sur toi. Tu as un problème tu m'appelles.
- Ok merci, bonne nuit, pareille pour toi.

Elle me fait un clin d'oeil, et attends que je rentre dans ma chambre en la fermant derrière moi pour à son tour faire de même.
Je découvre une chambre miteuse... Sacré écart avec la déco de l'accueil.

Alors que j'étais endormie j'ai entendu des bruits quelques peu bizarre ne sachant pas si cela vient de mon imagination ou autre je décide de me lever et de quitter ma chambre. J'ai pris mon téléphone et l'ai glissé dans ma poche de jogging que je porte avec l'un des tee shirt de Edward j'avoue je suis accro... pas à lui ! A son odeur évidemment !

"DING" l'ascenseur qui ne marchait soit disant pas vient de s'arrêter à notre étage, je me décale de la porte de ma chambre et vois le maitre d'hôtel alias le psychopathe à l'intérieur de celui, il à les yeux rouges sang avec toujours ce fichu sourire. J'imagine qu'il sait drogué. Il est encore plus effrayant ainsi.

L'ascenseur remonte, et les bruits sont de plus en plus fort.

Deux options s'offrent à moi. Aller voir d'où ils proviennent, ou bien retourner dans ma chambre.

Je retourne en direction de ma chambre, la main sur la poignet de celle ci quand j'entends soudain un cri. OK ! Je ne réfléchis pas et fonce dans les escaliers pour suivre cette voix.

Dans la foulé j'envoie à Adrianna que je monte à l'étage. Elle me répond de suite;

" NON ! Retourne dans ta chambre et IMMEDIATEMENT ! "

" Eloïse fait ce que je te dis ! "

" Eloïse s'il te plait ne m'en veux pas"

" J'aurais aimé que cela se passe autrement"

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Hey les nuages !
Désoler d'être en retard pour ce chapitre, j'espère au moins qu'il vous a plu, n'hésitez pas à me le dire en commentaire.

Bisous et à bientôt mes nuages .

Au coeur des Trafics ☆ TOME I Où les histoires vivent. Découvrez maintenant