Chapitre XXXV. Le plan

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EDWARD

A peine réveillé je m'empresse de sortir dehors dans la cour, évidement tout a disparu les papiers, les pierres.
Simplement l'herbe et le cabanon réside encore.

-Qu'est ce tu fous petite bite ?
- Et toi tafiole tu veux voir ma queue à ça point ?

Lucas rigole et s'avance vers moi les mains dans les poches.

- On baisse les bras Edward c'est pas bon.

J'ai envie d'une clope.

- Edward... Tu nous as mené ici c'est de ta faute tout ça, alors tu vas bouger ton cul et nous faire sortir d'ici.

Je tourne la tête et observe le blond fixé un point imaginaire devant nous, serrant la mâchoire, les bras croisés contre son torse.
N'entendant rien de ma part, il souffle  bruyamment, se retourne et part à l'intérieur.

Putain de merde.

Comme si je me sentais pas assez coupable de nous avoir traînés dans ce merdier.

Réfléchis, réfléchis, réfléchis.

Je retourne dans la cellule, et me câle contre le mur fixant Adam à genoux, les mains liées tenant fermement son collier de bon petit chrétien. 

- Franchement gars, tu crois c'est comme ça qu'on va sortir.

Il reste les yeux clos, la tête basse à murmurer des paroles inaudibles.

- Adam, oh il est où mon pote la ?! On dirait une pédale,mais bordel si Dieu existerait on serai pas là. Lui dis je en pouffant de rire.

Remarquant aucune réaction de sa part je me décolle du mur et commence à partir.

- On serai pas là si tu avais pas merdé. Et si je suis à genoux c'est pas pour moi, ni pour toi ou même les gars. Mais pour ma femme [ rappel : la femme de Adam s'appelle Malia ].

- Adrianna [ rappel : cousine de Edward ]...

J'avais pas vraiment penser aux filles jusque là ... 

Je m'assoi à côté de Adam , les minutes passent dans le silence le plus complet tandis que nous sommes rejoins par Paul et Lucas.

- Je vous jure que vous serez sortis d'ici dans 48heures maximum.

Sous leurs regards interrogateurs je me lève et vais à la rencontre de Guiseppe, le doyen de la cellule.
Il fait un signe de tête aux gars avec qui il parlait, puis se concentre sur moi. Il émet un soupir avant de prononcer sur un air non-châlant :

- Qu'est ce que tu me veux Black ?

- Comment peut on entrer dans le cabanon ?

Il rit avant de reprendre son sérieux, une ride apparaît alors sur son front lorsqu'il fronce les sourcils.

- Tu veux te faire torturer c'est nouveau. Intéressant. Bien. Super.

- Réponds à ma question. Lui lançais je sur un ton sec.

- Va dans la cour la nuit et jete quelque chose sur le grillage, quelque chose de lourd. Les alarmes se déclencheront et si il te voit torture ou mort direct.

- Qui torture ?

- Ça dépend.

Je continu à le fixer comme si son front de la taille du Texas allait m'aider. Dan arrive près de nous et commence :

Au coeur des Trafics ☆ TOME I Où les histoires vivent. Découvrez maintenant