Chapitre XXXVIII. Durs Souvenirs

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[ Ce parfum alléchant arrivant à mes narines je l'avais presque oublié.

Je me lèche les lèvres et goûte mon propre sang.

Cette sève rouge qui dégouline sur mes mains.

Elle me fait revivre putain. ]

L'alarme retentit soudainement des hommes vêtu de noir et blanc sortent armée des pieds jusqu'aux têtes. Ils gueulent dans tous les sens et se rendent vite compte en passant devant la porte de ma cellule, qu'il n'y reste que moi. Je souris comme un bouffon en entendant une réaction mais pas grand chose non. Les hommes continuent leur chemin tous en groupe mais l'un d'entre eux me fixe, et court à toute vitesse dans la direction opposée, il était petit, métisse avec comme les autres une mitraillette dans les mains deux petits flingues de chaque coté de ses cuisses, un couteau accroché sur son bras gauche et un autre a la cheville du côté opposé.

Aie Aie Aie attention petit chiot va chercher son papa, HI-LA-RANT !

Tant mieux maintenant ça va se jouer entre lui et moi.

J'attends impatient assis les coudes sur mes genoux relevés, appuyé contre le mur glacé et sale, je dois d'un point de vue extérieur ressemblé à un enfant.


Là, à attendre, je repense à Adams, enfin à la première fois ou je l'ai vue :

Il pleut, le temps est orageux. j'habite dans une petit maison délabré. Des seaux sur le plancher pour rattraper les gouttes d'eau qui coulent du plafond. Un petit blondinet court en direction de ma maison et me rejoins sur le péron en béton à l'abri.

- Hey, salut je suis désolé de m'imposer mais euh... il pleut beaucoup et je me suis dit que je pouvais peut être rester ici en attendant que ça se calme. Non ?

- Ben salut aussi, et oui reste. Je m'appelle Edward et toi ?

- Ambroise, mais appelle moi Adams c'est mon deuxième prénom. Il me sourit et me tend sa main que je m'empresse de saisir.

- Pourquoi tu es plein de boue ?

- Je jouais avec mes amis dans la forêt mais après il a plu alors lorsqu'on est descendu on a glissé dans la terre. 

- Et ils sont où tes amis ?

- Ils sont rentrés chez eux, mais j'habite un peu plus loin encore.

La pluie se transforme en une sorte de tempête, car rarement elle est présente ici.

- Tu as quel âge ?

- Six ans et demi et toi ?

- Sept ans.

Quelques années après :

Au coeur des Trafics ☆ TOME I Où les histoires vivent. Découvrez maintenant