Au coeur des Trafics ☆ TOME I

XXXIX. Partie 1. Combat Sanglant

[ Ce parfum alléchant arrivant à mes narines je l'avais presque oublié.

Je me lèche les lèvres et goûte mon propre sang.

Cette sève rouge qui dégouline sur mes mains.

Elle me fait revivre putain. ]

Jakes et Blake arrivent dans ma cellule. Toujours assis je les observe, d'un regard impassible, les mains jointent sur mes genoux.

- Tu demandes des nouvelles de tout le monde mais pas de celle qui t'apporte toute cette merde. Me balance Blakes.

Je lui balance un regard assassin puis, fixe son frère.

- Ben alors Black ? Si tu te fous d'elle pourquoi tu me l'as reprise ?Dit Jakes en rigolant.

- Parce que tu fais du proxénétisme peut être ?

- Ed, Ed, Ed... franchement ça te ressemble pas de jouer au justicier. Tu voulais pas plutôt te venger ?

Je fronce les sourcils ne voyant pas où il veut en venir...

- Ses parents ? Catherine et Joël Beneth, c'est bien ça Blake ? Demande t- il à son frère sourire en coin.

- Ouais, et les deux dans le business... lui répond t- il d'une voix lasse.

- C'est quand même à cause de ses parents que ta mère s'est suicidée. Et ton père tu sais qu'on la retrouvés Ed ?

Oh le fils de pute. Je sais qu'il veut m'atteindre mais la facette impassible et froide est toujours présente sur mon visage. Mais au fond de moi, la rage commence à naître, est son jolie visage de connard blondinet risque d'être arracher dans les minutes qui suivent.

- Qu'est ce que ça peut te foutre ? Balance sèchement.

- Eddy enfin... ne sois pas vulgaire.

- Et toi, pourquoi tu la voulais alors ?

- Elle vaut chère, mec. Me répond t-il

- Ouais, et elle a un joli cul.

Réplique Blake, en soit je m'en fou d'elle mais j'aime pas qu'ils parlent d'elle comme ça, j'aime pas qu'ils parlent d'elle tout court en faite.

- Une fille qui t'apporte autant d'emmerde... Qui l'aurait cru, le petit Ed allergique aux femmes se retrouve à en protéger une.

- Si tu la veux, va la prendre.

- Ta raison. Blake on y va.

Le petit frère s'en va, suivit de Jakes, et moi je reste là assis. Attendant l'heure passer.

ÉLOÏSE

Des hommes, peut être une cinquantaine de personnes armés sont venus nous liés les mains, ils ont piqués les garçons qui étaient beaucoup plus agités que Adrianna et moi.

On nous enmennes, en nous séparant tous dans des vans noirs.
On me pousse à l'arrière d'un des vans. Puis l'on m'enferme à l'intérieur seule, dans le noir. Quand soudain un bruit de jet apparaît fort, une odeur affreuse s'en dégage. Je frappe sur l'un des côtés du van en panique complète, puis plus rien. Je m'évanouis.

... ARGH c'est glacé, qu'est ce que ...?

On me réveille brusquement, en me jetant de l'eau sur le visage. J'ouvre les yeux rapidement puis les referment instantanément la lumière du jour encrée dans mes pupilles me brûle.