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J'étais toujours collé à lui. J'entendais les battements de son coeur se faire de plus en plus fort. Le mien aussi s'emballait.
Je sais pas pourquoi je ressentais cette tristesse mais j'essayais de garder la face, de ne rien montrer. Personne devait le savoir que j'étais triste, encore moins lui.

Je pense qu'il a dû croire que je m'étais endormie vu qu'il m'a déposé un baiser sur l'arrière du crâne en me disant:

Nizhar: Je vais tout arranger ne t'en fais pas.

Il est ensuite sortis du lit puis de la chambre...

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Le lendemain matin une femme de chambre est venue me réveiller parce qu'apparemment Nizhar avait à nous parler en urgence.
J'ai donc entrepris de me brosser les dents au moins, puis une fois fini je suis descendue au salon là où Nizhar et sa femme se trouvaient déjà.
Nizhar se tenait en face de Nourya qui avait l'air de vouloir exploser.

Qu'est-ce que Nizhar avait bien pus lui dire pour l'énerver à ce point de si bon matin?!

Nizhar: Assieds toi.

J'ai légèrement froncé les sourcils mais je me suis exécuté.

Nizhar: On ne peut pas rester dans cette situation indéfiniment. Je n'ai pas confiance en toi Nourya pour ce qui concerne Ezanna et le bébé donc j'ai décidé que j'allais installer Ezanna dans un appartement jusqu'à la naissance du petit. Je serais une semaine avec elle l'autre avec toi.

Nourya: Je n'accepte pas. Il n'y a pas de ça Nizhar. Elle n'est pas ta deuxième femme. C'est soit elle reste soit elle se casse mais tu ne vas pas agir comme si c'était ta deuxième femme.

Nizhar: Je savais pas que j'avais besoin de ton autorisation.

Nourya: Bien figure toi que si. Je suis ta femme et tu as réellement tendance à l'oublier sauf que je n'en peux plus!!! Je n'en peux plus et si ça continues je vais vraiment faire quelque chose de mal à cette sombre pet*sse alors tu vas vite fais bien fait te sortir cette idée de la tête parce que je te jure que....

Nizhar: Fermes ta gueule.

Nourya: Mais...

Nizhar: J'TAI DIS DE FERMER TA GUEULE!!! TA AUCUN DROIT ICI À PART CELUI DE TE LA FERMER.
SI J'VEUX LA BA*SER DEVANT TOI J'LE FAIS ET TU LA FERMES!!! TU CROIS QUE TES QUI ICI?! TU CROIS QUE J'SUIS QUI MOI?!
SI....

Moi: Nizhar stop. C'est bon.

Elle avait les larmes aux yeux et je ne pouvais pas m'empêcher d'éprouver de la compassion. J'avais la tête baissée sur mon ventre. Toutes ses tensions m'épuisaient et c'est comme ci mon bébé pouvait le sentir. Je n'aimais pas ça et je ne voulais pas que mon enfant naisse au milieux de ça.

Bien sûr j'étais contente de sa décision. Je ne pouvais plus rester ici. Après qu'il reste une semaine sur deux avec moi je n'en avais strictement rien à faire. Je voulais juste mon chez-moi sans Nourya et si possible sans Nizhar..

Pour en revenir à la situation Nizhar s'était arrêté de crier pour mon plus grand bonheur. Nourya a fini par sortir de la maison. Ne restait plus que Nizhar et moi.
J'ai relevé la tête droit devant moi en me caressant le ventre. Mr me regardait mais pas moi:

«  La servante de Mr  » _ Ezanna-RaïmaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant