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Nadjib: T'es au courant que c'est pas un vrai mariage hein? J'vais continuer à mener ma vie.

J'ai arrêté ma tartine au niveau de ma bouche et j'ai arqué un sourcil étonnée et confuse.
Lui me regardait agacé, chose que je n'ai pas compris.

Moi: D'une part je suis bien au courant que ce n'était pas un vrai mariage tu me l'as assez répété comme ca. Ensuite, à ce que je sache je ne t'ai jamais empêcher de vivre ta vie. Et pour finir, je ne t'ai forcé à rien alors si c'est pour me faire ce genre de réflexion tu peux garder ta proposition pour toi.

Je me suis levée pour aller dans ma chambre en ignorant ses appels.
J'avais horreur qu'il prenne son air condescendant surtout qu'à aucun moment il n'y avait ne serait-ce qu'une pointe de jalousie dans ma voix. J'étais juste curieuse..

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Le reste de cette journée je l'ai passé enfermée dans ma chambre. C'est à dire que même si j'étais chez Nadjib je n'allais certainement pas lui laisser l'accès à cette chambre après ce qu'il m'avait dit et surtout après la façon dont il me l'avait dit. J'avais vraiment l'impression d'être un poid dans sa vie. Que mon fils et moi contrecarrions ses plans et que de par notre faute il ne vivait pas bien.

Le soir venu je suis descendue pour me faire à manger.
Je me suis habillée d'une djellaba noire et dorée puis je suis sortie de la chambre en m'attachant les cheveux d'un chignon à peine bien exécuté.
Je songeais à me couper les cheveux, ils étaient bien trop touffus et me demandaient beaucoup d'entretiens et je n'avais pas la tête à ça.

Comme je le disais je suis sortie de la chambre et au même moment il a ouvert la porte de sa chambre, comme si il guettait le moment où j'allais sortir.
J'ai tout simplement décidé de l'ignorer mais c'était sans compter sur le fait que ça ne lui a pas plûs, pas le moins du monde même. C'est le cas de le dire vu qu'il m'a attrapé par le bras et qu'il m'a faite entrer dans sa chambre. Il s'est tourné vers la porte pour la verrouiller pour enfin finir par se retourner vers moi. C'était la première fois que j'entrais dans sa chambre, jusqu'à présent je n'avais même ne serait-ce qu'apperçu la couleur des murs.
Je ne me suis pas vraiment attarder sur le mobilier à vrai dire puisque la seule envie que j'avais était de descendre. Je n'avais clairement aucune envie de parler avec lui.

Il me regardait avec son regard que seul lui maîtrise.
Il a traversé l'espace qu'il y avait entre nous cependant j'en ai creusé un autre. Ses sourcils se sont encore plus froncés qu'il y a 3secondes de cela.
Il a encore une fois tendue le bras vers moi pour m'attraper mais je l'ai vite dégager pour ne pas qu'il puisse l'atteindre:

Nadjib: Il t'arrive quoi là?! J'peux pas te toucher?!

Moi: Je ne vois pas à quoi ça te servirait.

Nadjib: Écoutes j'ai pas voulu dire ça méchamment tout à l'heure je...

Moi: Le problème avec toi c'est que tu ne penses jamais à mal mais qu'au final ce qui sort de ta bouche est toujours à 98,2% méchant voir même injuste.

Nadjib: J'suis comme ça.

Moi: Et bien qu'est-ce que tu veux rajouter à ça?? Il n'y a rien de plus à rajouter. Si ton but premier c'est de blesser les gens quand tu parles je peux clairement te dire que ça ne sert strictement à rien de me parler.

«  La servante de Mr  » _ Ezanna-RaïmaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant