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Romane était anxieuse. En laissant Ben dehors, elle était retournée avec le chariot dans la cuisine et avait rangé les différents plats au réfrigérateur. Puis, elle s'était précipitée dans leur chambre pour se changer. Ou plutôt pour se dévêtir... Elle portait une guêpière en dentelle gris clair avec des bas en résille accrochés à son porte-jarretelle, le tout recouvert d'un peignoir en satin. Quand elle retourna au salon, elle alluma la chaîne Hifi sur la fonction USB et la musique envahit la pièce, puis elle alla s'asseoir sur le fauteuil.

Intrigué par la musique, Ben décida de rentrer.

– Ma puce, j'espère que le dessert est prêt, j'ai une faim de loup !

Quand il l'aperçut dans ce peignoir en satin, il s'arrêta tout net.

– Oh...

– Alors, comme ça, tu as une faim de loup ? demanda la jeune femme en faisant l'innocente.

– Oh, Seigneur... mon amour, j'ai bien failli avoir une crise cardiaque...

– J'espère bien que non... Je compte sur toi pour dévorer ce dessert et n'en garder aucune miette... Mais si tu n'es pas à la hauteur, je remballe tout ceci, dit-elle en passant un doigt entre ses seins.

– Oh, bébé, bien sûr que je suis à la hauteur... Pour toi, toujours ! Et j'ai bien envie de te déballer comme mon cadeau de Noël en avance.

– Des promesses, toujours des promesses...

Piqué au vif, Ben la rejoignit et l'enlaça afin de l'embrasser fougueusement. Puis, petit à petit, il descendit ses mains sur le peignoir, insistant là où se trouvaient les atouts de charme de Romane, et commença à en défaire le nœud.

– Oh mon Dieu !

– Quand tu m'as appelé en début d'après-midi, tu m'as dit que tu me voulais toute nue dans ton lit. Mais avant, j'ai pensé que tu voudrais me déshabiller toi-même. J'ai bien fait, tu crois ?

– Diablesse de tous les enfers, si je ne te connaissais pas, je jurerais que tu veuilles faire de moi ton esclave sexuel...

– Je n'y avais pas pensé, mais pourquoi pas ?

Ben la ramena sur le canapé et la souleva pour l'asseoir sur lui. Entre temps, son peignoir était tombé au sol et le jeune homme commençait à la caresser partout à travers la fine dentelle.

– On ne va pas dans la chambre ?

– Je n'en aurais pas la patience, mon amour, tu m'as ensorcelé...

– Oh...

Après avoir ôté sa chemise à la hâte, Ben retira une à une les chaussures de Romane tout en la caressant et remonta petit à petit le long de ses jambes, jusqu'à son porte-jarretelle qu'il dégrafa en un rien de temps. Il retira ses collants au fur et à mesure et découvrit une peau laiteuse, très douce, qu'il embrassa tendrement. Puis, vint le tour de sa guêpière... Moins de dix minutes plus tard, la jeune femme était presque nue, allongée sur le canapé, sous lui. Ben se redressa juste le temps de retirer son jean et son boxer et il dénicha un préservatif dans son portefeuille qu'il s'empressa d'enfiler.

– Bébé, je te désire tellement...

– Alors, prends-moi, mon amour ! Maintenant !

Galvanisé par la réponse de Romane, Ben lui enleva son string à une vitesse folle et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, il la pénétra avec force et détermination et lui fit l'amour, savourant toutes les parcelles de son corps.

Amour véritableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant