Amour véritable

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Chers lecteurs,

Je vous demande humblement pardon pour mon grand retard de publication...

Comme bon nombre d'entre vous, je suis aussi une lectrice assidue des histoires de Wattpad entre autres et ça m'arrive de râler car j'ai trop envie de savoir la suite de vos histoires... Je suis désolée !

En cette période de confinement anti-Coronavirus, j'ai passé plusieurs semaines à travailler (je suis hôtesse de caisse en intérim) et avant ça, j'avais besoin d'un peu de temps pour moi... Je sais que c'est inexcusable, cependant, j'ose espérer que vous ne m'en voudrez pas !

Bien à vous,

Marisa.

***

Le lendemain matin, profitant de sa matinée de libre, Ben retrouva tous ses amis sur le terrain de basket près de chez Didier. Ils aimaient s'y retrouver pour faire du sport et décompresser en général.

Alors que tous les autres se faisaient des passes avec le ballon, Ben, lui, restait pendu à son téléphone.

– ... Oui. Des marguerites. Blanches, naturellement. Le plus gros bouquet que vous puissiez composer... Un message ? ... Non, pas de message... Oui... à la maternité. Chambre 32... Dans une demi-heure ? Parfait. Merci !

– Allô Novak, ici la Terre, le taquina gentiment son meilleur ami.

Ben raccrocha et rangea son téléphone dans sa poche.

– Tu as dévalisé la boutique ?

– Elle aime les fleurs, alors...

– Surtout les marguerites blanches, hein ? le nargua son beau-frère.

– Comment tu sais ça ?

– Je l'avais entendue, moi aussi, quand elle parlait à Noah. Il n'a même pas six mois et Romane lui donne déjà des cours de drague. Je me demande ce que ça va être quand il aura l'âge de flirter avec les filles !

Ben esquissa un sourire.

– Tu sembles aller mieux, aujourd'hui. Vous vous êtes rabibochés ? demanda Jacob.

– Je ne sais pas encore. Au moins, on se parle. C'est déjà un début.

Il ne voulait pas leur parler de sa demande en mariage avant d'avoir obtenu la réponse de celle qu'il aimait. Quelle humiliation si elle disait non ! Non, il lui fallait rester positif. Elle l'aimait. Il y avait donc encore de l'espoir.

Ils se mirent à jouer un petit match amical à trois contre trois quand Ben reçut un appel sur son portable.

– Temps mort...

Ben récupéra son téléphone et regarda l'expéditeur. Au sourire qu'il dévoila, tous comprirent que c'était Romane. Le jeune homme s'éloigna pour répondre, à l'abri des oreilles indiscrètes.

– Allô ?

– Salut. Je ne te dérange pas ?

– Non, pas du tout. Comment te sens-tu ?

– Ça va. J'ai reçu tes fleurs !

– Ah oui ?

– J'adore les marguerites. Tu t'en es souvenu !

– Je me souviens de beaucoup de choses en ce qui te concerne. Je suis content qu'elles t'aient plu ! Tu te souviens de la première fois que je te les ai offertes ?

– Comment oublier ? En tout cas, merci, c'était une charmante attention !

Ben commença à paniquer. Allait-elle raccrocher ?