Chapitre 11 ✅

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Il m'installe dans mon lit, enlève son pantalon et vient me rejoindre. Nous sommes allongés tous les deux sur le côté, face à face. Il caresse mon bras qui sort des couvertures. Il détaille mon visage avant de se lancer dans les explications, moi je suis subjuguée par sa beauté sauvage, animale.

– Ton père est l'ancien Alpha de la région Lilloise. C'est un loup de sang pur, comme moi. Son fils, Kort, est l'Alpha actuel de Lille, il a presque autant de loups que moi dans sa meute.

– Mais, je n'ai pas de frère.

– Ho que si, crois-moi. Le problème le voilà, même si tu n'es pas de sang pur, c'est que tu es comme de famille royale. Tu es une princesse. Il y a des règles à respecter, un protocole et je viens de les bafouer. J'ai peut-être déclenché une guerre en tombant amoureux de toi.

– Tu es amoureux ?

Mon cœur sursaute, lui, me regarde comme si j'étais folle de lui poser une telle question. Je lui souris des étoiles plein les yeux.

– Oui, mais j'aurais dû demander ta main à ton père et à ton frère. Je m'entends bien avec les Lillois mais j'ai peut-être tout foutu en l'air, tout perdu. Je t'ai souillée ma puce. Je n'aurais pas dû te prendre dans mon lit maintenant, j'aurais du attendre d'avoir l'accord des mâles Alpha de ton clan.

Et là, ça fait tilt dans ma tête ! Mes yeux s'agrandissent de stupeurs.

– Je suis à moitié garou.

Je ne sais pas quoi en penser, j'en ai le souffle coupé. Il sourit.

– Même si tu as été longue à réagir, tu es exceptionnelle ma puce et c'est bien ça le problème. Je sais que tu ne veux pas te marier trop vite mais ce serait pourtant une des meilleures façons de te protéger.

J'ai la gorge serrée, ne réalisant pas tout à fait ce qu'il vient de m'apprendre. Me marier ? Me protéger ?

– Mais de quoi ?

– Des autres alphas avides de pouvoir. Tu es très puissante et tu es une loup-garelle de premier choix. Ils te voudront pour te faire des enfants, qui crois-moi, seront les plus puissant des loups garous.

– Mais je ne me transforme même pas. Alaric, Je ... Je suis perdue, je n'ai jamais lu ça dans mes livres.

Il rit.

– Parce que tu es un cas unique puce. Il est 2h30, levons nous dans trois heures et allons voir tes parents. Viens.

J'acquiesce tandis qu'il m'ouvre ses bras rassurants, je m'y engouffre et colle mon corps au sien. Je ferme les yeux, je suis complètement naze. Nos respirations se calment rapidement.

– Alaric ? Je veux apprendre à te connaitre et je veux faire partie de ta vie. Je t'aime presque.

Il rit doucement.

– Je veux bien être ta femme. Je sens que je ne vais pas le regretter.

Il me sert un peu plus fort et dépose un doux baisé sur mon front.

– Je t'aime presque aussi Faustine. Dors maintenant.

Je laisse mes interrogations de côté et m'endors, avec des papillons dans le ventre, des étoiles dans la tête et le corps alangui.


Samedi 18 mai, 5h05


Je suis tirée brusquement de mon sommeil par les questions qui m'ont bercé cette nuit malgré moi. Mon père est déjà levé à cette heure ci ! J'ai besoin de réponses ! Je décide de réveiller mon prince.

Les Gardiennes, tome 1, FaustineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant