Lettre à mon traumatisme.

Troisième semaine.

Dernière semaine pour réaliser clairement ce qui s'était passé.
Je passe les jours, jusqu'au vendredi, au cours de sport.
Le vendredi des révélations.
Je devais tout avouer à ma meilleure amie, à celle que j'aimais le plus.
Alors, comme à notre habitude, nous avions prévues de sécher (au moins la moitié) du cours de sport et sur le chemin pour y aller, je décide de tout lui avouer, de lui dire que l'homme qu'elle a vu n'est pas celui qu'elle croyait, que mes sourires n'étaient plus honnêtes et que je comprenais réellement ce qui s'était produit, ce 21 février 2018.
Elle.. elle était détruite. Je n'aurai jamais cru que la voir dans cet état me rendrait aussi malheureuse.
Elle s'est mise à pleurer. Elle ne s'arrêtait pas, les larmes coulaient le long de ses joues et c'était vraiment hyper douloureux à voir et à vivre.
La moitié de mon cœur était malheureuse, j'étais encore plus mal de la voir comme ça. Je l'ai prise dans mes bras, et elle disait « dire que j'ai dis que vous alliez bien ensemble » « je m'en veux », mais elle ne pouvait pas s'en vouloir, après tout, elle ne le savait pas.
J'avais décidé de ne rien lui dire pour ne pas la brusquer et la déranger, et pour ne pas lui faire de mal.
Je n'ai pu m'empêcher de le lui dire, et de la briser.
Je suis désolée.