{TERMINÉ / Eᴅɪᴛᴇ́ sᴜʀ Aᴍᴀᴢᴏɴ EN VERSION MODIFIÉE} La vie n'est pas toujours simple et clémente, lorsque l'on nait au milieu de la haine et du désespoir, nous n'avons pas d'autre choix que de se plier aux règles familiales, et surtout, tout faire pou...
J'ai passé dix minutes à tenter de retrouver la chambre où je me suis réveillée ce matin. Cette villa est immense, j'ai arrêté de compter le nombre de portes que j'ai croisées, j'ai cru que je n'y arriverai jamais ! Ou bien c'est parce que je suis encore chancelante de mon altercation avec Ortega, il a eu le don de... m'électriser.
Je soupire lourdement, le dos contre la porte, observant cette vaste chambre. J'ai beau avoir eu une suite dans notre ancienne maison, je pourrais faire venir un troupeau d'éléphants ici, c'est énorme !
Je m'avance vers le fond de la pièce, entrant dans une salle de bains. Une baignoire est ancrée dans le sol et une douche à l'italienne est positionnée dans un coin, même ici je pourrais me perdre !
Sakura : - C'est dingue...
J'observe mon reflet dans la glace en face de moi. Du sang, et je présume que ce sont des bouts de cervelle, tout me dégouline dans les cheveux, jusque dans ma nuque. Si je n'étais pas habituée à notre milieu, j'aurais pu tomber dans les pommes, mais là... c'est la routine, quoi.
J'inspire profondément, me débarrassant de mes habits et me glisse de suite sous la douche. Je reste sous les trombes d'eau qui déferlent du pommeau, profitant de la chaleur du liquide, quoi que, vu ma température corporelle, je jurerai que l'eau est gelée !
Je ferme les yeux, soupirant d'aise, et au lieu de faire le vide dans mon esprit, je peux empêcher mes pensées de divaguer vers le souvenir du torse de Daryl. Non seulement, je pensais que le chef de notre cartel était un vieux croulant, mais jamais je n'aurais pensé que ça aurait pu être un Dieu vivant à la carrure parfaite !
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Sakura : - Sakura, putain, arrête...
Mais malgré tout, je me laisse aller, laissant mes mains caresser mes bras, mon ventre, ma poitrine. Comment Daryl toucherait-il une femme ? Est-ce qu'il serait... tendre ? Sauvage ? Impatient ?
Je laisse échapper un gémissement lorsque la peau de mes doigts passe par des endroits sensibles, sans s'attarder pour autant... Je sursaute tout à coup lorsque deux mains se posent sur ma taille. Je ne peux retenir un cri de stupeur et tente de me retourner, mais je suis fermement plaquée contre un torse de marbre.
