Astíriel - Tome 1 : Contes perdus d'une elfe [Legolas x OC]

Chapitre 24 - Le coût d'une vie

Bonjour à tous mes p'tits elfes, nains, humains et hobbits ! J'espère que vous allez très bien de puis tout ce temps. Et oui, je me décide enfin à reposter pour les vacances et sachez que je vais continuer sur cette lancée. Cette fiction est un des écrits où je porte beaucoup d'attention à mon style et mes mots alors je préfère la poster à tête reposée.

Alors, voyons comment les choses vont tourner pour notre elfe... Puisque je vous rappelle qu'aux dernières nouvelles, elle n'est plus des nôtres...

Bonne lecture à vous !

---o0o---

Année 1100 du Troisième Age, Eryn Galen : Dol Guldur.

Elle était étendue au sol depuis plusieurs heures. Pourtant, elle ne pouvait pas le savoir, elle était morte. La vie avait déserté son corps sans qu'elle ne s'en rende compte. Sa conscience s'était étiolée et elle avait cessé de penser, cessé de respirer, cessé d'exister. Astíriel n'était plus qu'un corps inerte et son nom n'était plus directement relié à cette enveloppe charnelle sinon à son souvenir...

Après son dernier souffle, sa conscience avait directement été guidée là où toutes les âmes se dirigeaient une fois que leur séjour en Arda arrivait à son terme : les cavernes de Mandos. Ainsi, on ne lui avait pas menti. Elle ne sut comment, elle était arrivée ici. Pourtant, elle avait l'impression d'être vivante. Son corps était toujours fonctionnel et ses pensées étaient fluides, même ses sens ne lui échappaient pas. Elle était dans une cavité rocheuse, un labyrinthe creusé à même la pierre. Cette dernière était si lisse que, par endroit, il était possible d'y voir son reflet, quoique légèrement déformé, grâce à l'eau qui ruisselait dessus et les gemmes luisantes dans les parois.

- Où suis-je ? appela-t-elle en tournant sur elle-même. Y-a-t-il quelqu'un ? s'écria-t-elle.

Sa voix se répercuta sur les murs et se perdit dans les méandres de la caverne basse de plafond. Personne ne lui répondit... Puis, un bruit attira son attention. Il était semblable à celui d'une goutte d'eau tombant dans une flaque. Il s'agissait de la seule chose qu'elle percevait alors elle choisit de s'y diriger. Astíriel écouta attentivement les échos produits par l'égouttement et le suivit. A plusieurs reprises, elle dû revenir sur ses pas en se rendant compte que le bruit avait disparu. Puis, alors qu'elle perdait patiente, elle déboucha dans une salle légèrement plus grande que le reste.

Elle était également creusée irrégulièrement dans la pierre et formait une espèce de poche ronde parcourue de stalactite. Seulement, le sol était luminescent, projetant une douce lumière bleutée à travers le lieu. Elle avança pour y entrer et trouva enfin ce qu'elle cherchait. En plein milieu se trouvait une vasque naturelle remplie d'eau et, au-dessus, une stalactite d'où ruisselait lentement de petites gouttes. L'atmosphère était humide, bien plus que dans le reste du labyrinthe. Par contre, il n'y avait pas de deuxième sortie. En se retournant pour vérifier ses dires, elle se retrouva face à un pan de mur. La panique la saisit. Elle était enfermée ? Pourtant, elle était bien arrivée par quelque part ! Elle commença à tourner frénétiquement sur elle-même mais, elle était définitivement coincée. La sortie avait disparue...

- Hého ! s'écria-t-elle. Écoutez- moi ! Vous m'entendez ?! hurla-t-elle. Je sais que vous êtes là ! Montrez-vous !

Rien... Elle était seule et personne ne daignait lui répondre. Fatiguée par sa longue marche, elle s'assit, se laissant glisser contre la paroi. Elle avait à nouveau cette boule dans la gorge et ce nœud à l'estomac qui l'aurait fait pleurer si elle avait été humaine. C'est en entendant l'eau s'égoutter qu'elle se rendit compte qu'elle était assoiffée. Etait-ce seulement réel ? Ne voulait-on pas la forcer à boire ? Elle grimaça, de toute façon, elle n'avait pas d'autre choix. Elle se releva et se pencha au-dessus de la vasque. Astíriel récupéra le liquide entre ses mains et le porta à ses lèvres. Il n'avait pas une odeur suspecte outre-mesure... Elle but.