Astíriel - Tome 1 : Contes perdus d'une elfe [Legolas x OC]

Chapitre 37 - L'exil des nains

Voici le dernier chapitre avant l'épilogue, comme promis... mais, réjouissez-vous, c'est un dernier chapitre très long (6 000 mots environs soit le double du format habituel pour cette fanfiction) et rempli d'action, et oui, comparer aux fins de livre qui se clôturent, comme je suis la trame historique de la Terre du Milieu, j'ai des événements qui arrivent près de ma date de fin XD.

Au moins, je trouve que ça laisse dans une bonne dynamique de fin !

Aussi préparez-vous car l'épilogue arrive tout de suite dans la foulée et sera très court et sera suivit d'une note de fin de ma part !

Bonne lecture !

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Année 2770 du Troisième Âge, forêt de Thaur-no-Fuin, 181 ans plus tard.

Son souffle était erratique, puissant et produisait une énorme envolée de buée à chacun de ses expirations. Ses sabots frappaient violemment le sol, allant le plus vite qu'elle le pouvait. Le vent forçait des larmes à ses yeux et le goût du sang se répandait dans sa gorge tant elle cherchait dans ses retranchements. Elle voyait le paysage défiler à toute allure et ses pensées se bousculaient pour ne se focaliser sur qu'une : fuir, courir, plus vite, plus vite, encore plus vite, fuir.

Elle sentait son corps s'engourdir mais elle ne s'écroulerait pas.

Sur son dos, elle sentait le poids léger de l'elfe qu'elle transportait accompagner ses mouvements, l'une de ses mains fermement agrippée à sa crinière pour ne pas risquer de se faire éjecter sous la puissance de l'allure.

Legolas se retourna un instant pour se rendre compte de la situation : dix araignées les poursuivaient inlassablement à travers les arbres. Elles semblaient inépuisables et presque aussi rapides qu'Astíriel qui, pourtant, battait tous les autres chevaux à la course. Ils étaient bientôt arrivés aux abords du palais... Malheureusement, lorsque l'une d'elle semblait se faire distancer, une autre apparaissait, toujours plus proche, d'entre les troncs avoisinants.

Après quelques minutes supplémentaires, les deux elfes reconnurent l'arbre où était gravée une longue entaille, ils l'avaient faite le matin même. Legolas leva les yeux vers les cimes qui se trouvaient devant eux et prit son inspiration.

- Soldats ! hurla-t-il. Maintenant !

Instantanément, des dizaines d'elfes sylvains se redressèrent parmi les branches, armant leurs arcs pour accueillir les araignées géantes comme il se doit. Elles furent reçues par une salve de flèches et deux d'entre elles s'écroulèrent immédiatement, glissant au sol dans un cri strident. Les autres réussirent à les esquiver ou ne furent pas assez sévèrement touchées pour laisser échapper autre chose qu'un couinement désagréable.

Puis, les elfes sautèrent de leurs cachettes pour engager le combat à proximité, se jetant sur les monstres avec leurs armes sans aucune pitié. La moitié des survivantes furent exterminée en quelques secondes.

- Astíriel ! hurla-t-il ensuite.

Il sauta du dos de la jument à la robe noire avant qu'elle ne se transforme en une louve géante qui lâcha un aboiement agressif en se retournant vers le combat. Legolas lui jeta un regard avant de se dépêcher vers les araignées. Elle ne tarda pas à le suivre et, alors qu'il commençait à se battre contre l'une d'elle, elle se plaça à ses côtés, l'aidant dans son combat.

Après un moment, tous les elfes vinrent à bout des monstres qui les envahissaient et un soupir général s'échappa des gardes. Quant à Legolas, il se redressa et rangea ses armes dans leurs fourreaux avant de faire face à cette partie de son armée.