– Osman ?
Je le regarde plus que confuse alors que lui me sourit comme un petit imbécile là.
– Qu'est-ce qu'il te prend de sonner à ma porte wesh ?
– Osman : J'sais pas... je me suis dit que je devais enfin te parler.
– Me parler de quoi ?
Enfin nous sommes dans un temps où la nouvelle technologie règne à fond, je comprend pas pourquoi il a pris le temps de venir sonner à ma porte alors qu'il aurait simplement pu m'envoyer un SMS.
Bon et puis j'avais quand même ma petite idée sur ce qu'il allait me dire mais bon je comprend pas pourquoi il le faisait maintenant et en plus sur le paillasson de mon appartement. Imaginez seulement si c'était ma daronne qui lui avait ouvert ou encore pire Enilson. Il va m'annoncer qu'il a un cancer et avant de mourir je dois savoir qu'il m'aime comme dans les films ou bien ?
Je l'avoue que mon cœur il bat très fort, pas parce que je ressens quelque chose pour lui mais parce que tout cela me stresse de fou ! En plus dans mon immeuble ça raisonne de malade alors le pire serait qu'on nous entende, donc je me met à chuchoter.
– Tu veux pas attendre demain j'sais pas, t'es pressé ou quoi ?
– Osman : On sait pas de quoi demain est fait donc oui.
– Tu vas mourir ou quoi ?
– Osman : Non, t'es chelou toi.
– Moi je suis chelou ? C'est toi qui vient sonner chez moi à ce que je sache.
– Osman : souffle Eh ta gueule Jaya. Je profite juste du fait que tu sois en embrouille avec Reda, parce que oui je sais que vous êtes à deux et que ce mec il te rendra jamais heureuse, pour te dire que je te kiff depuis la première fois où je t'ai vu faire tes courses avec tes sales manière de peste. Ça me prend toute ma fierté de t'avouer mes sentiments tel un petit pd mais ça me tracasse trop. J'étais obligé de te le dire parce que ça me bouffe wallah. Je te vois presque tous les jours, je pense à toi tout le temps mais... voilà. Après je sais que de ton côté t'es sur Reda mais je pense que ça va te passer. Mais si ça arrive pas, je sais que le meilleur pour moi ça serait de laisser tomber mais j'suis un bonhomme donc je m'en fou.
– Waouh... heu... et beh... c'est très sympa et flatteur ?
J'ai bégaye fort, bah quoi ? J'ai que ça à répondre de sa déclaration ? Et bien oui mes chers. Déjà le fait que je rougisse c'est bien trop pour moi. Il me regarde d'un air neutre comme pendant tout son discours, je pense que lui non plus n'attendait pas plus de ma pars hein...
– Osman : Ouais voilà prend soin de toi.
Il m'a même pas laissé le temps de parler qu'il a couru vers les escaliers. J'ai pas du tout compris ce qu'il venait de se passer. Et en me retournant je vois Hélio me regarder avec un air malicieux. Le petit venait de tout entendre putain de merde !
– Hélio : Comment ça t'es sur Reda toi ?
– Il dit de la merde bouge.
– Hélio : Ah bon donc il dit faux quand il dit que vous sortez ensemble ?
– Oh...t'as que ça à faire d'écouter les conversations d'adulte petit con ?
– Hélio : Bah ouais, logique. Wesh truc de dingue ! Donc en fait le jour où on a croisé Anas et Osman tu les connaissais déjà et t'as fait blehni tu savais pas qui c'était ! Vicieuse ces femmes...
– Non je connaissais juste Os- eh et puis merde j'ai pas de compte à te rendre dégage !
– Hélio : mort de rire Putain je suis choqué, le mec il cachait bien son jeu, devant les gens il faisait genre il t'aimait pas et tout.
