Désolé pour mon absence mais... j'ai une vie. Une vie assez chargé donc voila, désolé les amis. En cadeau, voici un long chapitre. Bonne lecture, likez et commentez. A la prochaine 💋
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On était reparti sur de bonnes bases donc évidemment tout allait super bien. On essayait de se voir le plus possible, après les cours pour moi et après le taff pour lui. Je squattais aussi ses bureaux quand l'envie me venait, il faisait comme si ça l'embêtait mais en vrai il kiffait. Ses employés commençaient à être habituer a voir ma petite tête dans leur local et je m'étais bien liée avec eux.
Un peu près tout le monde savait qu'on était ensemble et sans mentir c'était trop gênant. L'idée de garder notre relation secrète était meilleure mais Reda voulait rien savoir. Bon au moins c'est sûr qu'il m'assumait. Avec les histoires maintenant des mecs qui viennent te dire « relation discrète, relation parfaite » pour qu'après t'apprennes qu'en fait il est en couple depuis 2 ans et que sa meuf est enceinte... pardon pas chez moi. Ça m'arrive, je peux te tuer sans scrupule.
Hélio était resté sous le choque, un peu écoeuré sur le moment en pensant à nous deux entrain de se galoche mais il était content et pareil du côté de son meilleur ami, Walid qui m'appelait désormais « cousine » à longueur de journée.
Momo me regardait de façon étrange maintenant ainsi que tous les traineurs pro du bas de mon immeuble. Mais bon... le pire à affronter aurait été Nils mais monsieur n'est plus là. Pendant que je me faisais du sang d'ancre pour ce connard, Anisia m'a informé que celui-ci bronzait sous le soleil de Praia, où il s'était réfugié.
Osman, lui je pensais qu'en sachant cette nouvelle il allait se faire petit mais pas du tout ! Il était encore plus amical et présent qu'avant. Il m'envoyait des messages à des 1h ou 2h du matin pour me souhaiter bonne nuit, me proposait d'aller manger avec lui ou encore de venir me chercher à la fac. Bien sûr je déclinais ses invitations malgré moi. Parce que quand t'as un vent qui souffle à 100 km/h et de la pluie te rafale dessus, tu réfléchis 200 fois avant de dire non. Du moins dans ma tête je restais vraiment sceptique à son sujet parce que pour moi c'est impossible d'être autant sympa avec une fille qui te calcule à peine même si tu la kiff.
J'en avais absolument pas parlé à Reda déjà parce que pour moi c'était pas très grave et que si ça se trouve tout ça était par simple sympathie et non une tentative de drague ou je ne sais quoi. Alors c'était mieux que je la ferme au lieu de semer la zizanie entre ces deux.
Noël arrivait à grand pas et je voulais m'y prendre assez tôt au niveau des cadeaux pour ne pas être prise à dépourvue. Je savais même pas ce que je voulais acheter et en plus j'étais en compagnie de Reda. Ou la personne la plus nulle en cadeau - enfin sauf pour le mien il avait assuré.
J'allais fêter mon Noël en Suisse, avec la famille du côté de ma mère du coup j'allais devoir bien dépenser étant donné le nombre de cousins que j'ai, que des garçons et super exigeants.
– souffle C'est trop compliqué de trouver un cadeau pour mec sérieusement.
– Reda : C'est pas trouver un cadeau qui est compliqué, c'est toi.
– C'est une blague ? Toi aussi tu me dis d'offrir des chaussettes à des gens, tu veux qu'on me gifle gratuitement en fait ?
– Reda : Toujours plus loin la racli... Azy, te prend pas la tête sérieux, tu leur prend à chacun une paire et basta.
– Une paire ? Tu sais combien ça coute des chaussures ? Tu crois que je vais leur acheter des Geox moi ?
– Reda : roule des yeux Je sais pas moi wesh.
