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Chez Daiki (Dans son appartement)

- Satsuki, dégage, tu sais que je n'ai pas le temp là.

- Non Aomine ! Je ne bougerais pas de là. Tu sais qu'il est dangereux et n'a pas peur de se débarrasser des gens qui le gêne.

- Je m'en fiche Satsuki. Là, j'en peux plus. Taiga, il.. il a changé. Avant il me détestait, c'était dur à supporter mais au moins je savais pourquoi et que c'était pour son bien. Mais là, il me hait carrément pour je ne sais quelle raison. Je n'en peux plus Satsuki. Je vais aller voir l'autre enfoiré et lui pété la gueule. Peu importe si je meurs.

- Mine. Je sais ce que tu ressens pour Kagamine, après tout, je suis ta meilleure amie. Mais si tu y vas, il te tuera sans hésitation.

- Laisse tomber Satsuki, tu me feras pas changé d'avis. Pousse-toi.

- Mine, tu te souviens de la fois où tu es venu me voir ? Tu avais un regard si désespéré. Tout ça parce qu'il t'avait dit que Kagamine l'appartenait et que si tu n'arrêtais pas de le voir il le tuerait rien que pour ne pas le voir avec toi. Je n'étais pas là quand il t'a dit ça mais je sais qu'il était sérieux. Trop même. Et tu crois vraiment que lui pété la gueule va arrangé tout les problèmes que tu as avec Kagamine ? Ne comprends tu donc pas que là, ce n'est plus de la simple jalousie mais plutôt un règlement de compte mortel dont Kagamine est au centre. Il risque sa vie sans le savoir et toi tu veux juste aller pété la gueule de l'autre. Ne soit pas aussi stupide Aomine.

Le métisse s'assis sur son canapé et baissa les armes car d'après lui la jeune fille avait raison. Mais n'empêche que ça le déplaisait toujours autant que son amour d'enfance le haïsse à ce point. Il savait à quel point il le haïssait car avant de partir, il le lui avait cracher au visage. Son dégoût vie à vie  du métisse, ce qui l'a brisé un peu plus de l'intérieur.

Ça s'était passé un vendredi, le jour que notre très chère détestait depuis l'incident avec Taiga. Cette partie le jeune homme l'avait déjà raconter à sa meilleure amie.

Flash back

- Daiki, faut qu'on parle.

L'écarlate l'avait retrouvé chez lui, dans son appartement pour lui demander ce qu'il lui appartenait. C'est-à-dire sa vie car elle était au creux de la main de l'homme face à lui. Peut-être ne le savait même t-il pas ?..

- Tu veux quoi Taiga ?

Non, finalement, il avait encore changer d'avis comme le lâche qu'il était devenu avec les années à attendre que les promesses que lui faisaient son jeune ami ne se réalisent. C'est fou n'est ce pas, malgré les années et le temps, il n'avait pas changé. Daiki était toujours aussi beau.

- Je voulais.. je..-

- Parle Taiga. Tu me fais perdre mon temps là.

Le rouge le regarda intensément puis abandonna.

- Désolé Daiki. Je n'ai rien à dire.

- Qu'est-ce-que t'as ses derniers temps ? Tu gonfle, tu le sais ça ? Tu veux tout le temps me dire quelque chose et tu te défile au dernier moment. Dit-le tout de suite et arrête de me souler à chaque fois pour rien.

Le bleuté l'avait empoigné les épaules fortement, ce qui le fit un peu mal. Mais comme toujours il ne dit rien.
Ça lui passera. Pensa-t-il.
Mais il s'était trompé.

- Vue qu'avec tes conneries tu m'as fait rater mon rendez-vous, il est logique que tu me rembourses non.

Le métisse embrassa l'Américain violement. La rouge ne réussi à le repousser que quelques secondes plus tard.

- Daiki, arrête ça. Tu ne te rends pas compte de ce que tu es entrain de faire.

- Bien sûr que je m'en rends compte. Et toi, ne fait pas comme si t'en avais pas envie. Depuis le temps que tu m'attends, tu devrais être content.

- Non je ne le serait pas de cette manière. Je ne veux pas ça de toi, tout ce que je veux. C'est que les promesses que tu me faisais en enfance se réalisent. C'est tout. Je veux juste revoir ce Daiki là.

- Heurk.. tout ce que tu viens de me dire m'a enlevé le goût. Je vais aller chercher mon plaisir ailleurs.

Notre bleuté avait beau dire tout cela, il n'en pensait rien mais ne devait surtout pas le dire au rouge. Le brun se prépara à sortir de l'appartement et l'écarlate avait le regard baisser. Il ne pouvait rien faire, il n'était qu'un pauvre lâche. Puis il sentit son téléphone vibré dans sa poche. Il le prit et vit le pire des messages qu'il n'avait jamais vue.

- Daiki, dis-moi que c'est faux.

- Quoi ?

- Dis-moi que c'est un mensonge.

- Qu'est-ce-que t'as Taiga ? Dit-il en s'approchant du rouge.

- Ne t'approche pas de moi.. plus jamais.. assassin..

- Mais qu'est-ce-que tu racontes ?

- Daiki, je te hais plus que tout peux importe ce que je devrais faire. Tu payeras au centuple sa douleur. Tu me dégoûte !! Comment.. comment ai-je pu être amoureux de quelqu'un comme toi ?

- Quoi ?.. Mais attends...

Le rouge ne l'attendit pas et parti en courant.

- Mais qu'est-ce-que...

Le jeune homme prit son téléphone et contacta l'enfoiré  qui devait sûrement être responsable de tout ça.

- ...

- Ouais allô. Qu'est-ce-que t'as envoyé à Taiga ?

- ...

- Comment ça, ça ne me regarde pas. J'ai fait tout ce que tu voulais. Alors pourquoi tu mêle Taiga dans nos histoires.

- ...

- Je te promets de faire tout ce que je pourrais pour découvrir ce que t'as envoyé à Taiga. Et quand je le saurai, tu verras ce qui t'arrivera.

- Bonne chance alors. Dit l'autre jeune homme à l'autre bout du fil.

Enragé le métisse raccrocha.

Fin flash back

- Quel vendredi merdique.

- Je m'en doute.

- En y repensant, aujourd'hui aussi on est vendredi. Je déteste vraiment ce jour.

Depuis l'enfance {Aokaga}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant