Je mettais les pieds pour la première fois dans une boîte de nuit. Elle était bondée de monde, en plus l'odeur de l'alcool et du cigarette empestait l'air.
Anna est allée parler à un homme qui semblait être un des chargés de sécurité de la boîte, et ce dernier nous conduisit à la place des VIP.
Je regardais les gens s'enlacer, s'embrasser, se trémousser sans vergogne. J'avais automatiquement regretté, car je savais que je n'étais pas à ma place, pas dans mon monde. Contrairement à Anna qui avait l'air de bien s'y plaire.
Elle ne cessait de regarder sa montre comme si elle attendait quelqu'un.
Elle me semblait impatiente, anxieuse, et j'ai alors décidé de lui poser la question.
- tu attends quelqu'un, Anna ?
Elle lève ses yeux qui fixaient son téléphone et les posa sur moi.
- euh, non, non, je n'attends personne.
Fit elle en fuyant mon regard.
- tu mens, je te connais, dis moi ce que tu trames, rassures moi t'a pas invité des hommes quand même ?
- Quoi ? Bien sûr que non,. Euh, en fait, j'attends quelqu'un. Répondit elle en grimaçant.
- qui ça ? Aller parles.
J'avais immédiatement commencé à sentir le parfum de l'énervement. J'aurais dû me douter qu'elle tramait quelque chose, mais j'étais beaucoup trop excitée à l'idée d'avoir quelques heures de liberté. Elle soupira et continua.
- tu te rappelles que je t'avais parlé de ce mec qui me plaît et qui ne s'intéresse pas à moi ?
- oui et ?
- et bien, j'ai mené ma petite enquête et il s'avère qu'avec ses amis, ils ont décidé de venir ici, histoire passer une soirée entre potes.
Et sans lui répondre, je prenais mon petit sac et mon portable, pour quitter les lieux. Mais elle me supplia presque de rester un peu avec elle, en affichant une tête de chien battu. J'avais alors décidé de rester pour ne pas faire foirer ses plans.
Quelques minutes après, un groupe d'hommes était venu à notre place et vu leurs têtes, on comprenait qu'ils ne s'attendaient pas à nous voir là-bas. Ils échangèrent des regards et l'un d'entre eux nous dîmes.
- bonsoir mesdemoiselles, excusez de vous déranger, mais vous ne devez pas être là.
Anna était préoccupée à regarder, je ne sais pas qui alors que moi, je commençais à perdre patience.
Ah oui, et pourquoi ne devrions-nous pas être ici ? Répondis-je vénère.
Il sourit et me dit qu'il avait réservé cette place en me montrant du doigt le papier de réservation posé sur la table.
Je prends mon sac et tire le bras de cette folle qui bavait pour un gars du groupe. Je l'avais même secoué pour qu'elle reprenne ses esprits.
On allait partir mais, ces derniers nous invitèrent à les rejoindre. J'allais refuser l'invitation, mais Anna a été beaucoup plus rapide que moi et elle accepta malgré les regards que je lui lançais.
Et ce fameux groupe, c'était Mohamed, Khalil, Omar et deux autres gars que je ne connaissais pas.
On resta là-bas à discuter de tout et de rien jusqu'à presque 3 h du matin. Je fis signe à Anna qui m'ignorait royalement pour qu'on rentre.
Apparemment, madame essayait d'entamer une discussion avec Mohamed, mais ce dernier se contentait de lui donner une petite réponse à chaque fois, et bornée comme elle est, elle ne se décourageait jamais.
Les autres ont proposé d'aller danser, mais je ne voulais pas. Anna invita Moha, mais il refusa aussi. Elle voulait rester, mais Khalil l'invita et elle partit malgré elle.
Il ne restait plus que nous deux, il était concentré sur son téléphone alors que moi, je ne voulais qu'une chose, rentrer chez moi et éviter que mon père me tue.
Après quelques minutes de silence, il appela une serveuse et me demanda ce que j'allais prendre.
C'était la première fois qu'il me parlait et je le regardais aussi pour la première fois. Il était vraiment beau, bien habillé et très calme. C'est le genre de mec que l'on ne peut s'empêcher de mater quand on le voit.
J'avais commandé une boisson gazeuse, et après hésitation, il prit la même chose que moi.
On buvait nos boissons en silence, chacun de son côté.
Quelques instants plus tard, nous qui étions restés silencieux et posés, étions devenus d'un coup agités, on s'embrassait, s'enlaçait, je me collais à lui sans retenue. Ses mains parcouraient mon corps. On ne se préoccupait plus des gens autour de nous.
Oui vous l'avez sûrement deviné nous avons été drogués par Anna, mais ce n'était pas moi sa cible. Bref vous comprendrez après quand je vous raconterai comment j'ai découvert tout ça
Sentant qu'on avait envie d'aller plus loin, Mohamed me proposa d'aller dans un endroit plus calme et j'acceptais sur-le-champ.
On a alors pris sa voiture et il conduisait comme un fou, n'empêche, on s'embrassait de temps en temps. Je remercie encore Dieu qu'on ait pas eu un accident cette nuit-là.
Il s'arrêta devant une auberge, et prit une chambre. On avait même pas attendu d'y être pour commencer nos embrassades.
Ses baisers étaient maladroits, nous étions maladroits. Il m'embrassait en me mordant, déposait des baisers doux et sauvage à la fois sur tout mon corps. Il captura encore mes lèvres, sa langue, qui gardait encore le goût de ce jus, cherchait à se frayer un chemin tout invitant la mienne dans une danse sensuelle et sauvage simultanée.
En un rien de temps nous étions nus, sur le lit. Il m'embrassait et me faisait des suçons partout. Sa main faisait des allées et des retours entre mes seins et mon sexe.
Sa bouche quitta mes lèvres pour venir se poser sur mon nombril et descendait encore plus bas, sur mon entre-jambe qu'il léchait sans pitié.
Je ne tenais plus sur place, j'ondulais, je gémissais, criais de désir.
Elle introduisit un doigt dans mon sexe et leva la tête.
- hum, tu es vierge ?
Je rigolais face à cette remarque et lui répondit ironiquement.
- bien sûr, qu'est-ce que tu crois ? Que j'étais une prostituée, une fille facile, une.. Une Marie couche toi là.
Il rigola encore et renchérissait:
- Ah bon, et que fais-tu ici alors avec moi, ? Toute nue prête à baiser alors que tu ne me connais pas.
Je rigolais et lui dit que je ne savais pas, que je voulais faire quelque chose dans ma vie, pour une première fois, sans me préoccuper des autres, je voulais braver les interdits. Et qu'à cet instant, je ne voulais qu'une chose qu'il me fasse l'amour sans se soucier du reste.
Il rigola à son tour et prit son membre qui avait doublé de volume dans sa main et le frottait sur ma chatte qui était plus que mouillé. Je fermais les yeux en savourant ce plaisir qui m'était totalement inconnu .
Et soudain, il me pénétra, et le plaisir disparu laissant place à la douleur. C'était comme si on introduisait un bâton dans mon sexe.
Il faisait des va et viens lent au début, et finit par accélérer le rythme. Je commençais à crier et à le griffer, mais il était comme fou. Je pleurais, et criais. Je finis par perdre connaissance dans les minutes qui suivirent.
Cette nuit-là, nous n'étions pas maîtres de nous et j'étais loin d'imaginer que je couchais avec le fils du pire ennemi de mon père.
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Règlement de comptes
Historia CortaVengeance à tout prix ! Khadija Ndiaye quand nos anges du passé deviennent nos démons du présent