Khadija Ndiaye
Je suis assise sur ce lit depuis plus d'une demi-heure. Je ne sais pas si je devrais rigoler ou pleurer.
Je suis animée par deux sentiments ce moment : la satisfaction et des regrets.
Je suis satisfaite, car j'ai montré à mon idiot de mari que la Khadija qui encaissait ses coups, supportait ses insultes et ses humiliations est décédée.
Il va désormais savoir que celle qui est là, est une femme formée par la rue. Que les épreuves de la vie l'ont rendue plus mature, qu'elles l'ont fortifiée.
J'en avais assez de ses manques de respect. Il m'a assez humiliée comme ça !
Il me traite de pute oubliant qu'il a été le premier homme dans ma vie. Comme s'il ne m'avait pas dépucelé le salaud !
Il n'est rien d'autre qu'un connard doublé d'un imbécile et triplé d'un idiot !
Je n'accepterai plus des remarques désobligeantes de sa part, encore moins des insultes. Les humiliations mom n'en parlons pas.
Ce sera œil pour œil dent pour dent !
Mais en même temps, je regrette mon acte, car après tout, c'est mon mari et le père de mes enfants.
En tant que femme musulmane qui a apprise et mémorisée le coran, je sais que ce que j'ai fait un très grave.
Mais bon, je me dis que j'ai agi comme il fallait. Il m'a cherchée et il m'a trouvée. C'est aussi simple que ça !
Qui s'y frotte s'y pique ! Point final
Je n'ai jamais songé à le laisser comme ça jusqu'à demain. Je ne suis pas aussi cruelle sakh nak. Je veux juste qu'il sache combien je peux être sadique quand on me pousse à bout.
Oui oui, je peux être une vraie peste quand je le veux. Lol, je rigole en regardant la vidéo. Car oui, je l'ai enregistré.
De toute la scène, ce qui me fait rigoler le plus c'est quand il m'a dit.
Wouy sama ndeye ! Maman ! Khadija arrête stp. Merde !
Non li meunoumako mougne Bilahi ! (je ne peux m'empêcher de rigoler à cause de cette phrase.)
Après avoir patienté dix minutes encore dans la chambre, je me dirige vers la mienne pour le libérer.
Je sais qu'il va vouloir me tuer, mais bon, je ne vais pas lui donner l'opportunité. Je saurai être sur mes gardes.
Je suis restée devant la porte presque une minute à le regarder. Monsieur est calme maintenant, il n'essaie plus de forcer les menottes haha.
Je respire un bon coup, et entre avec une démarche pleine d'assurance, tout en mettant les clés des menottes en évidence.
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Règlement de comptes
Короткий рассказVengeance à tout prix ! Khadija Ndiaye quand nos anges du passé deviennent nos démons du présent