J'arrivais à la maison au bout d'une heure et demie de marche, j'avais par chance éviter la tempête mais je n'étais pas prête d'oublier le coup foireux d'Aaron.
- Salut ma puce, tu as passée une bonne journée ? Ma mère me regardait avec un tendre sourire mais je n'étais pas d'humeur à sourire niaisement alors je m'arrêtais devant elle, je devais avoir l'air folle de rage.
- Merveilleuse et toi ? Je souriais sarcastiquement, je n'avais pas envie de déblatérer sur cette fin de journée catastrophique. Ma mère je prêtait pas vraiment attention à mon humeur mais plutôt à mes cheveux.
- Qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux ? Elle s'approchait de moi mais je reculais instantanément, je voulais pas m'énerver contre elle alors je me comprend tentais de sortir de la pièce.
- Pas maintenant maman. Je montais dans la chambre et claquait la porte derrière moi. Je balançais ma veste et mes chaussures à travers ma chambre et m'effondrais sur mon lit. Alors que je commençais à me calmer, mon téléphone sonnait, je râlais de mécontentement et décrochais avec un air pas du tout aimable.
_ Allo ? Je criais presque dans le combiné alors qu'un rire résonnait, son rire, cet insupportable rire, j'avais envie qu'il s'étouffe a force de rire.
- Et bien Owens, tu n'as pas l'air de bonne humeur. Il se moquait de moi, ouvertement même et il ne s'en cachait pas, loin de là.
- Ah oui, et la faute à qui Evans ? Bien évidement, il s'agissait d'une question rhétorique, il s'agissait de sa faute à lui. Me planter pour rentrer alors que nous étions avec les autres membres du gang était vraiment mesquin de sa part.
- Hmm, aucune idée. Je suppose que celui qui t'as rendu de mauvaise humeur doit alors beaucoup compter pour toi. Aaron avait toujours eu un ego surdimensionner, mais j'avoue que là, il faisait fort.
- Prends pas tes rêves pour des réalités. Pourquoi est-ce que tu m'appelle ? Je voulais écourter cette conversation avant de me remettre à crier.
- Prendre des nouvelles et savoir comment tu allais. Sa voix était toujours amusé, il se fichait de comment je pouvais me sentir, il voulait simplement me mettre encore plus en colère et mal que je ne l'étais déjà.
- Et bien c'est chose faite. Tant que tu restera loin de moi, j'irais parfaitement bien. Je ne mentais pas vraiment, il me rendait malade. Je l'entendais sourire, ce qui n'étais pas vraiment mon but de base. Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que je dis quelque chose, se met-il à sourire ?
- Tu me brise le cœur Owens. Je n'avais pas envie de rire, mais sa moquerie me faisais légèrement sourire malgré moi.
- Tu n'as pas de cœur Evans. Cette fois nous avions reprit notre sérieux, il était incapable d'aimer qui que ce soit, sauf lui-même.
- C'est vrai. Sa voix était redevenue froide et impénétrable, aucune émotion ne s'en dégageait. Un silence s'installait entre nous mais il le brisait rapidement. Je rentre bientôt, à plus Owens. C'est pas vrai, mais ce qu'il pouvait être changeant comme type.
- Prends bien ton temps. Je raccrochais sans lui laisser le temps de répondre, en réalité il n'y avait plus rien à dire.
Je posais mon téléphone sur la surface en verre de mon bureau et le mettais en mode silencieux. Un sourire se glissait sur mes lèvres, j'étais satisfaite.
- Plus personne ne me dérangera maintenant. Je me glissais à nouveau dans mon lit et posais ma tête sur l'oreiller que j'entourais de mes bras. Je me sentais bien, entre le sommeil et la réalité, mon corps se détendait et toutes les tensions s'en évadaient. Peu de temps après, je m'endormais comme un bébé.
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Bad. « Rule the world »
RomanceAnastasia devait enfin rentrer chez elle après être restée trois ans dans un internat pour finir ses études de médecine dans une école huppée en essayant désespérément de fuir le fils de l'homme avec lequel sa mère s'était remarié. Depuis le début...