27- Valley of arms

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Nous étions prêts, à notre place, devant la vieille pompe à essence qui m'étais familière maintenant. J'étais juste à côté d'Aaron et derrière Boyd. Snake, Candy, Purple, Owen et tous les autres membres du gang dont nos alliés se trouvaient derrière nous. Cependant, les hommes que l'ancêtre était allé chercher n'étaient pas avec nous. Il était clair que pour l'instant, nous étions en situation de faiblesse. Nos ennemis n'étaient plus très loin, nous pouvions entendre des voix en train de se rapprocher de plus en plus et comme d'habitude, les forces de l'ordre ne feraient rien, garderaient les yeux fermés comme elle le fait depuis des années selon Aaron. Nous étions donc seuls à défendre cette ville qu'était la nôtre.

Je sentais une main se glisser dans la mienne et lorsque je relevais la tête, Aaron me regardait, le regard décidé mais avec une pointe d'inquiétude.

- Je t'aime, je ne laisserai jamais personne te faire de mal. Tu es tout ce que j'ai Ana. Je lui souriais en serrant sa main.

- Je t'aime aussi. Avant même d'avoir eu le temps de l'embrasser une dernière fois, les autres se trouvaient en face de nous, à quelques mètres. Une lueur de danger dans leur regards remplis de haine et d'un désir de destruction et de mort.

- A mon signal, on y va. Je hochais la tête suite à l'instruction que nous avait lancé Boyd. Je savais que le clan en face de nous aimait se séparer en plusieurs groupes afin d'avoir plus de chance à ce qu'au moins un groupe réussisse à prendre la ville. Mais il était vrai que nous avions peu de chance à la défendre avec la minorité que nous étions.

  Un sourire macabre se dessinait sur chacune des lèvres en face de nous. Et plus vite que je ne l'imaginais, ils se mettaient à courir au même moment où Boyd nous donnait le signal. Je lâchais la main d'Aaron et me dirigeais vers une ruelle à droite où d'eux hommes s'étaient précipités. Chacuns de nos adversaires s'étaient séparés et glissés dans différentes ruelles. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que cette ville, je la connaissais par coeur. Je m'y promenais toujours avec Bonnie lorsque nous étions plus jeunes, chaque recoins. Bonnie.. j'esperais qu'elle soit enfermée chez elle ce soir, rien ne devait lui arriver.

Je contournais la ruelle en choisissant celle d'à côté afin d'arriver au bout avant eux, ou alors au pire des cas, arriver en même temps et exactement à leur niveau. Je courais le plus vite possible, je pense que l'expression "comme si ma vie en dépendait" prenait absolument tout son sens. Je sortais de la ruelle sans personnes à mes côtés, je savais qu'ils courraient encore afin d'arriver au bout. C'était l'occasion parfaite.

- Hé! Je faisais deux pas et me retournait doucement pour être juste devant la ruelle, face à eux. Ils étaient proches, et se figaient un instant, mais un sourire satisfait s'étendait sur les lèvres du premier.

- Alors numéro quinze, je t'avais bien dit qu'on allait pas tarder à avoir un peu de distracton. Je ne perdais pas pied et restais impassible.

- Euh fillette, nous sommes deux et tu es seule. Tu n'as aucune chance. L'homme qui avait été nommé « numéro quinze » s'approchait de moi, un large sourire étirait mes lèvres.

- Tu crois ça ? Le visage de l'homme se tordait, il n'avait pas apprécier ma remarque, cela fonctionnait. Il serrait l'arme à feu qu'il tenait dans les mains et tentait de me tirer dessus mais au dernier moment, je poussais mon corps à sa gauche et lui saisissait le bras que je maintenais droit pour qu'il reste hors de la portée de mon corps. Je me poussais légèrement et enroulait mon bras autour de son cou en me plaçant derrière lui. Je tirai sa tête vers l'arrière pour qu'il ne puisse voir ce qui se trouvait devant lui. Pour tenter de me faire lâcher prise, il tournait sur lui-même tout en tirant pour tenter de me toucher malgré tout. Mais à chaque fois, il prenait soin d'éviter son compagnon de jeu. J'étais sûre de moi, je me plaçais correctement, serrait ma prise autour de son cou et tirait d'un coup en arrière, comme par réflexe, il tirait. La balle se logeait en pleine tête de l'autre homme qui lui s'écroulait à terre, comme un vulgaire objet auquel on aurait donné un coup.

Bad. « Rule the world »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant