J'arrivais devant le garage sans personne devant. Il était dix-neuf heures cinq, je savais qu'Aaron n'était pas fan de la ponctualité alors je ne m'inquiétais pas plus que je ne l'étais déjà. Je m'assayais sur le banc d'en face et attendais. Je sortais mon téléphone portable et regardait si l'une de mes amies de mon ancien lycée m'avait répondu. Mais non, cela faisait des mois que je ne recevais de réponses à mes messages. J'entendais un bruit de moteur qui m'étais familier, je relevais la tête et appercevais la magnifique voiture d'Aaron.
- Tu attends depuis longtemps ? Aaron sortait de la voiture, je voyais maintenant la cause de son retard. Il avait prit la peine de mettre un jean délavé qui serrait bien ses jambes et le reste. Il portait un polo blanc dont le col et les manches étaient noirs. Je me levais et marchais vers lui. Ses cheveux restaient toujours rebelles mais je voyais qu'il avait essayer de faire quelque chose. Ses magnifiques yeux bleu azur me scrutaient, je sentais son regard sur tout mon corps. Lorsque je croisais son regard, quelque chose me frappait au niveau de ses yeux, son regard normalement toujours glacial, ne donnait presque aucun signe de froideur. Une fois arrivée à son niveau, son parfum inondait mes narine, j'inspirais discrètement et me repetais à quel point j'aimais son odeur.
- Seulement depuis cinq minutes. Il hochait la tête et ouvrait la portiére côté passager.
- Madame. Je le suivais et entrais à l'interieur sourire aux lèvres.
- Monsieur. Il refermait la portière et rentrais à son tour quelques instants plus tard. J'attachais la ceinture de sécurité et lorsque le cliquetit retentissait, il demarrait la voiture.
- Est-ce que tu as manger ? Un sourire était fixé sur ses lèvres.
- Non. Je souriais à mon tour et gardais les yeux fixés sur lui pendant qu'il conduisait.
- Moi non plus, ça tombe bien. Il me regardait en souriant, un vrai sourire. Je ne l'avais jamais vu sourire sincèrement avant, ils étaient toujours moqueur ou pleins d'animosité.
Nous arrivions devant un restaurant lorsqu'Aaron se garait de façon particulière, il s'en fichait, il se considerait comme le roi, celui qui avait tous les droits.
- On y va ? Il prenait ma main dans la sienne et m'entraînais doucement vers l'interieur.
- Euh Aaron, et si quelqu'un nous voyait ? Je me stopais mais il continuait de me pousser vers l'entrée.
- Ne t'inquiète pas, j'ai tout prévu. Il souriait comme un gamin et je le suivais malgré mes nombreuses questions. Il poussait la porte et mes yeux s'ecarquillaient, le restaurant était désert. Personne ne se trouvait à l'interieur sauf quelques employés.
- Bonjour monsieur Evans, madame, choisissez une table où vous le souhaitez. Ce soir, le restaurant est à vous. Je regardais Aaron éberluée, il avait vraiment fait ça.
- Que dis-tu d'une table en terrasse ?
- Les meilleures places sont en terrasse. Nous montions les esacliers et une fois en haut, une jolie petite terasse bien éclairée nous attendait. Je m'avançais vers la rambarde et écoutais les vagues s'écraser contre les rochers. J'aimais être vers la mer, elle m'apaisait. Je me retournais vers Aaron qui me montrait une table et m'en approchais. Il s'agissait d'une table ronde avec des couverts pour deux personnes. Je m'installais en face de lui et le regardait avec étonnement. Depuis quand le grand Aaron Evans m'invitait-il au restaurant ?
- Je peux savoir quel est ce regard ? Il avait finit par remarquer mon regard insistant et il me fixait à son tour. Je m'accoudais sur la table et m'approchais légèrement.
- Tu m'intrigue Evans, voilà tout. Il y a deux jours tu me hurlais dessus et aujourd'hui, nous voilà ici, dans une situation où l'on pourrait penser qu'il pourrait s'agir d'un rencard. Il haussait les sourcis et appuyait sa tête contre sa main, je me rendais compte de le bêtise que je venais de faire et tentais de me rattraper. Attend, non, non! Je ne dis pas que c'est ce que j'aimerai mais seulement qu'on pourrait imaginer qu'il en soit question. Je t'ai dit oui parce que j'étais curieuse, pas parce que j'attendais desperément un moment en tête à tête avec toi, ne te fais pas d'illusions. Et arrête de me fixer comme ça, tu me perturbes! Son regard me dérangeait parce que me sentais ridicule face au poid qu'il exerçait sur moi.
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Bad. « Rule the world »
RomanceAnastasia devait enfin rentrer chez elle après être restée trois ans dans un internat pour finir ses études de médecine dans une école huppée en essayant désespérément de fuir le fils de l'homme avec lequel sa mère s'était remarié. Depuis le début...