《Écartez vous! Ils ont besoin de respirer.》Des membres de la garnison essayait de ramener du calme dans un moment complètement fou.
Mon cœur battait à tout rompre, mes sens étaient en alerte et j'avais les yeux grands ouverts, encore entrain d'enregistrer les moindres détails.Bien qu'on soit arrivé en lieu sûr, le caporal Livai, qui me portait sur ses épaules, ne s'arrêta pas.
Il marchait d'un pas rapide, vers un endroit inconnu et nous éloignait de la foule.
J'aurai bien continué à être trimballée comme un sac, sans poser de question, mais mon regard finit par croiser ceux de Mia, Selena, Amber, Alizé et puis Mark.
Ils étaient tous à me fixer et je pouvais percevoir en chacun d'eux tellement d'émotion différente. Principalement de l'inquiétude. Ils ont eu peur pour moi.
Ne supportant plus, de ne pas être près d'eux, je me mis à bouger.《Lâchez moi s'il vous plaît! Je vais bien. Je suis désolé je souhaiterai retourner avec mes camarades, je-》
À la même vitesse qu'il m'avait fait monter, il me posa à terre.
《Bien va y.》
Je le dévisageai pensant à une feinte. Mais rien dans son regard me l'indiquait, alors je me redressai et commençai à partir pour les retrouver sauf qu'une forte douleur à ma jambe gauche m'empêcha d'avancer.
Je dus me rattraper à sa veste pour ne pas m'étaler. Non...Sur le moment je n'avais pas vraiment sentis la douleur, j'avais d'ailleurs cru avoir juste mal atterrit, mais maintenant je sentais très clairement cette douleur dans mon mollet.
Elle était forte, permanente et douloureuse. J'étais tétanisé.
La formation se finis dans deux mois je ne peux pas rentrée, je ne veux pas retourner à l'orphelinat, je ne veux pas y retourner...
Des voix s'approchaient de moi et je reconnus celle d'Alizé et de Mark. Je ne veux pas qu'ils me voient comme ça... Je ne veux pas qu'il s'inquiète, je-
D'un seul coup je me retrouvai de nouveau sur les épaules du caporal Livai.《Ferme là maintenant on va voir un médecin.》
Là-dessus, on reprit notre route. Il passa voir des membres de la garnison qui lui indiquèrent l'emplacement de l'infirmerie.
Puis on descendit des murs pour se rendre dans une petite cabane en contrebas.
En entrant on fut accueilli par une vieille dame qui me prit immédiatement en charge.Alors que la dame examinait mon mollet, malgré ma concentration pour ne pas crier quand elle me touchait la zone douloureuse, j'entendis la porte s'ouvrir et je vis disparaître le caporal.
J'eus alors de nouveau cette impression de vide, pourquoi m'avait-il laissé toute seule? Ou partait-il? Pourquoi m'a-t-il amené ici?!
Perdant soudain, sans le savoir, mon seul repère, je commençai à paniquer.《Du calme jeune fille, vous devez vous détendre ou je risquerai de vous faire encore plus mal.》
Je soupirai. Pourquoi je m'affole tellement? Ça faisait huit mois que je ne l'avais pas vu et jamais je n'avais ressentis le moindre manque, mais en une seule rencontre il me donnait l'impression d'avoir, pendant tout ce temps, perdu la raison de ma vie.
《C'est votre petit ami?》
La question me sembla si irréaliste que je ne compris pas tout de suite de qui elle parlait, mais quand je compris à son air sérieux qu'elle ne plaisantait pas, je vis flou.
《Quoi?! Le caporal Livai?! Bien sûr que non, c'est mon supérieur et une personne incroyable. Il passe juste son temps à me critiquer ou à me sauver, répondis-je d'une voix beaucoup trop rapide et sur la défensive pour qu'elle ne me croit.》
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LivaixOC Les ailes de la vérité
Fiksi Penggemar《Dans ce monde impitoyable, la vie est un privilège qui n'est accordé qu'aux vainqueurs.》 Alice est née dans l'enceinte des murs et si sa vie aurait pu être faite d'or et d'argent ce fut les coups et la solitude qui marquèrent son enfance. Prisonniè...