{ 《Ta peau est si douce Alice, tu as de si longs doigts, tu es si belle alors ne tire pas ce genre de tête. Je suis sûr que tu te sentiras beaucoup mieux après, susurra-t-il à mon oreille alors que ses mains dégrafaient petit à petit ma chemise de nuit. On va passer un bon moment ensemble...》}
Je me réveillai en sursaut.
Le ronflement de Selena m'indiquait que j'étais toujours dans notre chambre, mais loin d'être rassurée je vins me mettre en boule dans mon lit. Pourtant même là je fus incapable de penser à autre chose.
Ses mains. Ses mains sur mon corps. Ses mains sur ma peau. Ses mains qui brûlent, qui brûlent et qui laisse des marques. Des marques qui lorsque je ferme les yeux se mettent à me démanger.
Sale, je suis sale.
Je me levai, pris mes affaires de douches et me rendis dans ces dernières où je me mis à frotter frénétiquement ma peau avec mon éponge.
Je n'aurai jamais dû aller à Trost... Je n'aurai jamais dû aller voir cet enfant... Maintenant j'étais mal. Mal dans mon corps, mal dans ma tête.
Cet enfant portait un collier. Un collier avec son nom et un anneau pour l'attacher. Il n'était plus considéré comme une personne, mais comme un objet. Les règles semblaient s'être durcit à l'orphelinat.
Ces enfants souffrent...Et toi alors Alice? Ne souffres-tu pas?
Si, si je souffre. Je brûle et me consume.
《Je veux mourir.》
À peine cette pensée eu telle passée la barrière de mes lèvres que je me hâtai de sortir des douches pour me rhabiller.
Je traversai à toute allure les couloirs et vint ouvrir la porte du seul endroit encore éclairé à cette heure-ci.
La salle de repos.Je vins m'assoir sur une chaise et prit ma tête entre mes mains.
Je ne suis plus à l'orphelinat, il ne me touche plus, je suis au bataillon, je suis en sécurité, je suis vivante, je ne brûle pas.
Erick...Je vins saisir mon collier. Lentement je caressai la pierre de la mer entre mes doigts et la douceur de cette dernière suffit à calmer une crise qui aurait pus être bien pire.
Je suis en sécurité.《Je savais que je te trouverai ici.》
Je me tournai vers la porte de la salle d'où le Caporal Livai m'observait. Il me cherchait?
Il s'avança et partir faire chauffer de l'eau. Puis il se servit sa petite tasse de thé habituel et vint s'assoir en bout de table, à quatre chaises de moi.
《Tu m'explique ce que tu nous as fait cet aprèm?》
Évidement, il venait chercher des réponses... Je ne pouvais pas le lui reprocher car s'il n'avait pas été là ce midi je ne sais pas ce qu'il aurait pus m'arriver... Je m'étais retrouvé seule, dans un coin sombre, éloigner de la foule avec des enfants. Le directeur aurait très bien pus me-
Je vins serrer ma pierre dans ma main, pour concentrer mon esprit sur autre chose.
《Ma vie n'est pas très intéressante mon Caporal, ne vous sentez pas obliger de devoir l'écouter...
- J'ai toute ma soirée, répondit-il en prenant une gorgée de thé.》Je soupirai et vins poser mes mains devant moi. Le Caporal avait le droit de savoir. Personne n'était au courant de cette histoire, mais comme à chaque que je parlais avec Livai, j'avais le sentiment que je devais et pouvais lui confier ce que je ressentais.
Alors raconte lui qu'on en finisse...
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LivaixOC Les ailes de la vérité
Fiksi Penggemar《Dans ce monde impitoyable, la vie est un privilège qui n'est accordé qu'aux vainqueurs.》 Alice est née dans l'enceinte des murs et si sa vie aurait pu être faite d'or et d'argent ce fut les coups et la solitude qui marquèrent son enfance. Prisonniè...