Chapitre 54 🔞

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  Livai

Je foudroyai du regard la silhouette d'Erwin alors que ce dernier sortis de mon bureau après avoir déposée sur ma table une nouvelle pile de dossier à traiter.
Ce type me prenait pour sa boniche. Mais aussi irritant que cela pouvait être je n'avais pas d'autres choix que de le faire quand même.

Toutefois je n'étais pas d'humeur à le faire maintenant. Je me levais, enfilai ma veste et partis en direction d'une salle de repos pour me faire du thé. Croiser Alice n'aurait pas non plus était désagréable, mais en passant devant une fenêtre donnant sur la cours je la vis en train de s'entrainer avec ses amies.

Ma mauvaise humeur grimpa d'un cran et ce fut loin de s'arranger car en arrivant devant la salle de repos je me rendis compte que plusieurs personnes étaient déjà à l'intérieur. Ayant tout sauf envie de boire mon thé dans le bruit, je m'apprêtais à partir à la recherche d'une autre salle vide quand une des personnes présentes à l'intérieur prit la parole.

《Alors Mark, tu comptes te confesser quand à Alice?》

Je cessai tout mouvement.

《Depuis le temps que vous vous tournez autour ça devrais être pour bientôt.

- J'aimerais beaucoup, mais je crois qu'elle ne voit pas les choses de la même façon que moi. Puis lui parler de mes sentiments maintenant serait mal venu surtout qu'on vient à peine de se réconcilier, déclara la voix du seul merdeux de son groupe que j'envisageais sérieusement de renvoyer.

Je pris sur moi et me contentai de les écouter.

《Tu dis juste ça parce que toi aussi tu as entendu parler de l'histoire comme quoi elle sort avec le Caporal.

- Perso j'ai eu du mal à y croire. Ces deux-là sont comme le jour et la nuit! Le Caporal est le genre d'homme à ne pas avoir de sentiments, les rares fois où je l'ai croisé dans les couloirs j'ai eu l'impression de sentir la mort me caresser le dos. Il a une aura trop flippante.

- Alors qu'Alice est belle et rayonnante sans parler du fait qu'elle fasse partis du top 10 des meufs du bataillon que j'aimerais bien me taper avant de clamser à l'extérieur des murs, rigola l'un d'eux.

Tandis que je sentis mon sang pulser à toute allure dans mes veines, il eut du bruit à l'intérieur et une chaise tomba au sol.

《Oh mec ça va pas pourquoi tu l'as frappé?!

- Parle encore une seule fois d'Alice de la sorte et je te fais ravaler tes mots. Et rentre toi dans le crane que moi vivant il n'y aura jamais rien entre elle et le Caporal.》

Une première personne sortis de la salle le pas rapide et partis dans le couloir inverse à ma position en laissant derrière elle la porte ouverte.

《Ce connard prétentieux se croit tout permis parce qu'il est doué et beau.

- Attends qu'il se rendre compte que sa maîtresse ouvre vraiment ses cuisses pour le Caporal et il fera moins le fier.

- On devrait commencer à raconter qu'on a aussi réussi à sauter Alice ça lui foutrais les morts.

- Perso je donnerais cher pour pouvoir faire des saloperies avec elle dans-

- Caporal chef...》

Les trois hommes cessèrent de parler lorsqu'il me virent entrer dans la salle.

《Caporal on-》

Avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche je vins balayer le premier. Son corps partit en arrière avant t'atterrir de tout son poids sur son bras qui se déboita à l'impact. Sous ces hurlements de douleur je saisis son voisin par l'épaule pour lui enfoncer mon poing droit dans le ventre. Ce dernier tomba au sol et rendit son déjeuner. Le troisième ne chercha même pas à lutter et me laissa venir éclater son visage contre un mur avant de le balancer sur le reste de ses camarades.

LivaixOC Les ailes de la véritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant