Chapitre 48

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Mike

Moi et les femmes, ça fait deux !

Chapitre 48

Nous sommes tous à table. Ma tante est rentré il n'y a pas longtemps et quand elle a vu tout le monde qu'il y avait, j'ai bien vu la grimace qu'elle a faite. Ça ne lui plait vraiment pas tout ce monde ici d'un seul coup. C'est vrai qu'elle a l'habitude d'être dans le calme pour manger ou simplement être tranquille chez elle.

Et savoir qu'il y a aussi la mère des enfants de son mari la met en rogne. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre ces deux femmes, mais il y a une tension énorme autour de la table.

Mon oncle et moi sommes les seuls à ne rien dire écoutant tout le monde. Je pense qu'il est sous le choc depuis tout à l'heure.

- Mamie, maman nous a enfin inscrit à l'école. J'ai trop hâte d'avoir de nouveau copain. Dit Michael en direction de ma mère.

- Tu m'étonne mon chéri. Mamie pourra venir te chercher.

- Et moi tu m'oublies. Râle la mère de Lizzie avec un sourire en coin.

- On ira chacun son tour. Lui dit ma mère.

- Ou sinon vous irais tout les deux. Dit Lizzie.

- Oh fait, comment ça se passe à l'hôpital. Lui demande ma mère.

- Oh comme d'habitude. Les patients des râleurs. Heureusement que j'ai pris trois semaines de vacance, sinon je serais en train de les étranglée.

Mon père explose de rire. Je me demande bien comment ils se sont tous connue. Et je pense etre le seul à ne pas savoir ce qu'il c'est passé entre mon oncle, ma tante, mes parents et la mère de Lizzie pour que cette tension soit si grande, malgré que tout le monde essaye de mettre de l'ambiance.

- Et toi Mariah ? Comment vas-tu depuis tout ce temps. On a pas eu le temps de se parler depuis tout ce temps, non ? Demande Catarina.

Ma tante lève la tête dans sa direction, choqué que la mère de Lizzie lui adresse ainsi la parole. Ma tante dépose sa fourchette, presque en colère et lui fait un sourire. Un sourire hypocrite qui n'a pas l'air de faire ni chaud, ni froid à ma belle-mère.

- Je vais plutôt bien, comme tu peux le voir.

- C'est l'essentiel. Lui répond Catarina. Il me semble que tu voulais être agent immobilier quand on était jeune et il me semble que tu as pu réussir vu les circonstances, comment ça se passe ?

Je viens de réalisé que la mère de Lizzie joue à l'hypocrite depuis tout à l'heure. Elle est réputé pour ça, il me semble. Le pire, c'est que ma tante n'y voit que du feu. Même mon oncle la vue.

- Super, je n'ai pas de souci de ce côté là non plus.

Et le pire c'est qu'elle lui répond quand même. Vu le regard qu'elle lui lance, je pense qu'elle a un minimum compris qu'elle joue avec elle. Je la regarde faire. Elle est a deux doigts de casser la fourchette dans sa main, tellement elle l'a tient fort. Elle se retient un maximum pour pas faire éclater une bagarre. À cette instant, elles sont pire que de adolescents. Lizzie qui est assis à côté de sa mère, ne lâche pas la scène du regard, tout en continuant à manger et en aillant un mini sourire sur le visage. Elle se croit réellement au cinéma. Elle attend que ça eclate. J'ai même l'impression que Catarina connait jusqu'où la patience de ma tante va et elle n'attend qu'une chose, qu'elle éclate au grand jour.

Ma tante a toujours été très calme, faisant ses coups en douce. Et très peu de personne arrive à la mettre en colère. Enfin aucune. Mais il ne faut pas être devin pour voir que Catarina arrive à mettre à bout ma tante. Et apparemment elle est la seule.

Mariage arrangé, Séduction arrangéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant