Crie à la Lune (2.0) (terminé)

28 ~ La lettre

Salut! Alors, comment allez-vous? Personnellement, ça va! Normalement, il aurait du être posté hier, mais j'ai commencé à faire autre chose, donc je n'ai pas fait ma relecture. Enfin, hier était surtout une journée paperasse, c'est long et chiant de s'inscrire à une Fac! Pour ceux qui sont dans le même cas que moi, commencé ça le plus tôt possible, ça ne se fait pas en une journée (surtout quand tu galères).

Bref, le nouveau chap' est là! ^^ Cette fois-ci on retrouve certains passages de l'ancienne version, mais elles sont différentes, vu que beaucoup de choses on déjà changé dans l'histoire. En espérant que ce chapitre vous plaise!

Le média est une image trouvé sur Internet.

Bonne lecture~

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Cette nuit, mon sommeil est agité par un cauchemar. Dans celui-ci, je revois le démon supérieur, il n'avait jamais été aussi puissant et ses blessures avaient complètement cicatrisées. Je crois que c'était le nouvel an, ma mère était avec moi et il l'a tué sous mes yeux. J'étais comme paralysée, je ne pouvais rien faire d'autre que regarder, voir celle qui m'a mise au monde se vider de son sang. Je ne me suis jamais sentie aussi faible et misérable.

Je me réveille le cœur battant, la sueur ayant collée mes draps à mon corps. Paniquée et avec la sensation d'être prise au piège, je déchire tout ce qui m'entrave, avant de me jeter sur le sol, la respiration sifflante et les sens en alertes. Je prends quelques instants pour me calmer et pour reprendre une forme normale, ma nature de garou s'étant manifestée dans un élan de panique. C'était juste un cauchemar, rien qu'un cauchemar... Je savais que je ne sentais pas ce nouvel an, mais je ne pensais pas que ça serait au point d'en cauchemarder.

Je finis par m'allonger sur mon lit à nouveau, sans drap car ceux-ci ont été réduit en charpie -il fait tout de suite plus froid d'ailleurs-, cherchant le sommeil que je venais de perdre. Néanmoins, le temps passe et mes yeux restent grands ouverts, mon corps tendu, comme si une menace est tapie dans l'ombre et prête à me sauter à la gorge. Finalement, j'abandonne la bataille et je décide finalement de me lever vers cinq heures du matin, ne trouvant plus la patience de rester allonger à "tourner en rond".

Je sors de ma chambre, bien entendu en poussant la porte le plus doucement possible, pour être sûr qu'elle ne grince pas. Une fois ça fait, je la referme de la même manière. Je poursuis ma quête et descends les escaliers, en espérant faire aucun bruit. Une fois en bas, je me dirige vers le salon pour une raison que j'ignore, suivant unique cet instinct venu de nul part. A l'intérieur, je jette un coup d'œil à mon cousin, qui roupille bruyamment dans un coin de la pièce. Il est seulement sur son matelas, ses draps ne recouvrant plus que la moitié de son corps, sans doute à cause de son sommeil agité. Je me demande si ça lui va vraiment de dormir là, il ne fait pas très chaud ici.

Je m'approche silencieusement des quelques cadeaux, m'accroupis et les observe, particulièrement les lettres. Je suis prise par une violente envie de savoir, une envie de lever le mystère sur son auteur. Je devrais sans doute pas, juste patienter encore un petit peu. Mais, incapable de résister cette fois à la tentation, j'attrape l'enveloppe qui m'est adressée et déchire les bords pour obtenir son contenu. Je glisse la feuille en dehors soigneusement, elle est minutieusement pliée en deux, les bords légèrement décorés de doré formant des arabesques.

Je reste quelques instants l'observer, la main tremblante, hésitant à la déplier. Ai-je vraiment envie de savoir ce qu'elle contient? Je ne suis pas sûr, ça pourrait tout changer, je le sens. Je pince mes lèvres pendant ma réflexion, les sourcils froncés formant ainsi des plies entre mes yeux. Qu'ai-je à perdre en l'ouvrant de toute façon? Rien! Je peux qu'y gagner, je crois... Je prends une grande inspiration, fébrile, avant de déplier ce qui est en effet bel et bien une lettre.