Chapitre 18 : Aria

681 56 10
                                    

Eden s'allonge sur moi délicatement. Je n'aurais jamais cru qu'un homme comme lui puisse être aussi doux, attentionné.

Ses lèvres tracent des lignes imaginaires sur mon épaule, ma clavicule, avant de descendre vers ma poitrine.

Je suis heureuse de lui avoir expliqué mes peurs. Nous avons développé une telle connexion depuis que nous nous connaissons que j'ai estimé qu'il était en droit de savoir qu'Harry était le seul homme avec qui j'avais couché.

Je l'ai connu alors que j'avais dix-neuf ans et nous sommes restés plus de trois ans ensemble, donc forcément, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de connaitre d'autres hommes.

Eden ne m'a pas jugé et c'est exactement ce que je voulais, ce dont j'avais besoin pour me laisser aller avec lui.

Ses doigts me caressent les flancs et s'attaquent maintenant à mon short. J'ai tellement envie de lui, de ses bras, de m'abandonner complètement à cet homme que personne ne connait réellement.

Doucement, il passe ses mains sous mon short et le descend.

– Tu es vraiment sur Aria ?

Oh que oui je suis sûr. Je n'attends que ça depuis que nous nous sommes rencontrés. J'avais beau me cacher la vérité au début, mais maintenant je ne veux plus attendre. Quoi qu'il puisse arriver après ce soir, j'ai envie le faire.

– Oui j'ai envie de toi Eden. Et toi ?

Pour toute réponse il se met à rire. Il n'arrête pas de me répéter que je suis spéciale à ses yeux, qu'il est bien avec moi. En toute honnêteté, je pense la même chose de lui.

– Je te l'avais dit que tu me supplierais de coucher avec moi. Tu te souviens ?

– Oui, je me souviens. Et apparemment tu avais raison.

Peut-être que je fais une très grosse erreur en couchant avec lui, mais peu importe. Cette erreur, j'ai envie de la faire. Après tout, je suis célibataire maintenant, je ne dois plus rendre de compte à personne.

Sa peau chaude ne cesse de se frotter à mon corps, ce qui me donne encore plus envie de lui, de le sentir en moi. Tout mon corps est en ébullition à son contact.

Contre toute attente, je me dis qu'il faut que j'y mette un peu du mien, et décide de le retourner pour le chevaucher.

Eden sur le dos, je m'installe sur lui et passe mes lèvres et ma langue tout contre son cou. Sa peau a le gout salé de la mer et un petit quelque chose que je ne saurais décrire mais que j'adore. En fait, c'est lui que j'adore, cet homme qui, il y a encore une semaine, ne me faisait ni chaud ni froid en le voyant dans les magazines.

Son corps nu, avec uniquement son collier en forme d'arbre de vie, le rends sublime.

A mon tour, je lui retire son jeans. J'en profite également pour élever son boxer.

– Attends Aria !

Je me redresse pour regarde Eden. Mais il m'a seulement arrêté pour enlever son jeans plus rapidement et sortir un préservatif de sa poche. Il le dépose à côté de nous sur le lit et m'attire de nouveau vers lui.

Il enfouie ses mains dans mes cheveux tout en me serrant fort contre lui. Sa respiration s'accélère de plus en plus alors que je me colle davantage à lui. Je ne peux plus attendre, j'ai envie de lui maintenant.

Le dernier rempart entre nous, autrement dit ma petite culotte, disparait aussi rapidement qu'un éclair. J'attrape le préservatif à côté de nous et le donne à Eden pour lui faire comprendre que c'est le moment, je suis plus que prête à franchir le pas.

Notre destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant