Chapitre 8 : Eden

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Lorsque j'arrive à ouvrir les yeux, je me rends compte directement que je suis dans mon lit et que je me souviens totalement de la soirée d'hier soir. Ce qui est une bonne chose car trop souvent je me réveille par terre, sans souvenir de la veille.

Mais, pour une fois, la soirée d'hier était assez gentillette, il n'y avait que de la bière, pas de drogue mais beaucoup de sexe.

Je me souviens des deux blondes qui étaient prête à tout pour me faire plaisir.

Une fois rassasié, je leur ai demandé gentiment de prendre soin de mon assistant qui faisait banquette depuis le début de la soirée. C'est ma façon à moi d'être sympa avec Charly.

Lorsque je tourne la tête, je remarque un papier plié sur l'oreiller à côté du mien. Je le prends et le lis.

« C'était génial hier soir, rappelle-moi vite. Bisous, Christina ».

Le tout suivie de son numéro de téléphone que je ne prends même pas la peine de lire. D'ailleurs, je ne sais même plus si Christina était la plus blonde des deux ou l'autre. Et puis réellement, je m'en contre fous.

Je balance le papier à l'autre bout de la pièce avant de me lever.

Lorsque j'arrive dans la cuisine pour prendre un café, Dolores est là à s'afférer au repas du midi.

– Salut Dolores, déjà au travail ?

– Oui, et surtout j'ai nettoyé votre bizarre d'hier soir.

Ça me met toujours mal à l'aise qu'elle soit au courant de mes soirée, mais elle est assez discrète, elle ne m'en parle jamais.

– Toutes ses bouteilles de bières partout...

Subitement, je repense à quelque chose.

– Tu as fait quoi des bouteilles ? Je lui demande.

Dolores me regarde curieusement, comme si je lui sortais une grosse connerie. Il est vrai que ce n'est pas forcement mon genre de poser des questions comme ça.

– Elles sont à la poubelle. Tu veux que je les mette où ?

– Il y a un centre de recycle pas très loin d'ici. Demande à Charly de les emmener là-bas, je ne veux pas qu'on les mette à la poubelle ici.

C'est sûr, cette fois, elle me prend pour un fou. Mais je repense à Arianna et sa réaction quand elle a vu la bouteille sur la plage, je ne veux pas que cela se reproduise.

– Euh, ok, je lui demanderai tout à l'heure. Mais je peux savoir pourquoi ?

– Pour l'écologie, Dolores !

Sans plus d'explication, je me sers un café et pars m'installer sur la terrasse de la villa où Cruz se trouve déjà avec sa guitare.

– Salut mec, sympa la soirée hier soir, me dit mon guitariste.

Dès qu'il me rappelle la soirée d'hier, je repense au moment que j'ai passé avec Arianna. Cette fille a vraiment quelque chose qui me plait, je n'arrive plus à me la sortir de la tête. Pourtant, cela ne m'arrive jamais. Ça fait des mois et des mois que mes relations avec les femmes ne vont pas plus loin qu'une bonne baise sans paroles. D'ailleurs, je me suis étonné moi-même à l'écouter me raconter sa vie hier soir, et le plus impressionnant c'est que j'ai aimé ça.

– Oui, plutôt sympa.

– Je ne te raconte même pas la brune comment elle était chaude...

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