Le mal

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Lorsque j'ouvre les yeux, je ne vois rien. J'ai toujours les main liées par cette maudite corde, mais maintenant j'ai aussi les yeux bandés. J'ai dû m'évanouir.

- Il y a quelqu'un ? Oh hé !

Aucune réponse. Si j'arrive à brûler cette corde avec mes pouvoirs, je pourrais me détacher. J'essaye, par la seule force de mon esprit, de produire une étincelle mais cela me parait extrêmement compliqué. Je suis littéralement vidée de toutes mes forces.

- Un soucis ? dit une voix masculine, tandis qu'il me retire mon bandeau.

Je suis toujours dans cette maudite cave. Et le bras droit de ce vieux sorcier taré m'observe de haut en bas.

- Je ne vois vraiment pas ce qu'il te trouve. Tu n'as pas l'air méchante du tout.

- Détrompez vous ! Je peux faire bien plus de mal que vous ne le pensez !

- Oh doucement ! dit il en levant les bras en signe de paix. Inutile de me menacer, ce n'est pas moi qui souhaite te voir ici.

- Dans ce cas, dis à ton chef de me relâcher sur le champs !

- Ce n'est pas comme ça que les choses fonctionnent malheureusement.

Je pousse un long soupire.

- Tu es toute seule, dit il dans un rictus.

Il a raison ... je suis complètement fichue. Je n'ai aucune idée de ce que ce vieux fou compte faire de moi et personne ne sait que je suis là. Je suis vraiment toute seule. A moins que ... De ma main gauche, je touche le bracelet magique accroché à mon poignet droit que Hope m'avait offert et que je devais utiliser en cas d'urgence. Il est toujours là, quel soulagement !

- Je ne suis jamais seule, dis-je en actionnant discrètement le bouton afin qu'elle puisse me retrouver.

Il me rit au nez et va s'assoir dans un coin de la pièce. La porte s'ouvre en un coup sec et le vieillard apparait avec un drôle de livre sous le coude. Il s'avance vers moi et prend mon menton dans sa main.

- Très bien, jeune fille. Que la fête commence.

Il recule de deux pas et ouvre le livre.

- Qu'est-ce que vous faites ?

Il commence à lire les lignes de son livre dont une lumière puissante émane. Ok, c'est le moment pour moi de paniquer. Ce tordu serait capable de me tuer au nom de sa cause qui est tout aussi tordue que lui. Oh, si seulement ces cordes n'étaient pas aussi serrées !! Un puissant courant d'air faire virevolter mes cheveux et devient de plus en plus fort tandis qu'il continue de lire dans une langue qui m'est complètement inconnue. Une puissante ombre sort des pages et vient m'entourer pour m'enlacer.

- Arrêtez ça ! Je vous en prie !

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- Arrêtez ça ! Je vous en prie !

Je n'ai jamais connu une telle douleur. C'est comme ci elle me poignardait de milliers de couteaux. Je la sens s'insérer sous ma peau. C'est ... le mal.

La naissance de Posie (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant