chapitre 31

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Une fois garé devant la maison, je rentre en trombe, la lettre si précieuse entre mes mains. Nico est sur mes talons, je m'installe sur le canapé et il s'assied en face de moi dans le fauteuil.

Nico: Tu veux que je te laisse seule.

Moi: Non, reste s'il te plait.

Nico: Ok.

Tremblante, j'ouvre l'enveloppe et en sors une lettre et des deux autres enveloppes. Sur l'une, il est écrit "à ma fille" et sur l'autre qui a été ouverte, il est écrit "à ceux qui en prendront soin". Je commence par la lettre de mes parents:

" Notre très chère Cassy.

Cette lettre est très dure à écrire pour nous, mais de vive voix, nous n'avons jamais réussi à te le dire. Maintenant, tu as 21 ans, tu es une adulte responsable et il est temps que tu saches la vérité.

Nous voulons juste te demander une chose, ne nous déteste pas, à la fin de cette lettre. Notre petite puce, il faut nous que t'avouions que tu n'es pas notre fille biologique, malheureusement, nous n'avons pas pu avoir d'enfant, mais nous avons été béni car tu es arrivée dans notre vie. Certes pas de la manière traditionnelle, mais cela n'enlève rien à notre amour pour toi. Même si tu n'es pas de notre sang, tu es une part de nous, de notre cœur.

Tu es arrivée chez nous, tu avais deux semaines. Tu étais minuscule. Nous n'avons pas dormi pendant trois jours de peur qu'il t'arrive quelque chose. Ton père n'avait même suggéré qu'on t'élève dans une bulle protectrice, mais je lui ai dit que c'était un peu trop.

À la seconde où nous avons posé les yeux sur toi, tu as pris toute la place et le bonheur a envahie notre vie. Pourtant, je te jure bébé, tu n'étais pas de la tarte. Tu as toujours eu ton caractère de cochon. Un jour ton père à hausser le ton et après pendant plus de trois jours, tu hurlais dès qu'il te prenait dans les bras du style "lâche moi, je boude" parce qu'avec moi tu disais rien. Et puis plus tard, il y a eu cette histoire au parc avec le petit Arnold, il avait fait l'erreur fatale de piquer sceau. Le pauvre petit, c'était retrouvé avec du sable partout, tu n'avais même pas trois ans. Mais je ne vais pas te raconter toutes tes colères mémorables parce qu'il y aurait de quoi écrire tout un livre.

Mais à côté de caractère bien prononcer, tu es une fille géniale et tu as un cœur immense. Tu donnes sans rien demander en échange. Tu te sacrifierais pour les gens que tu aimes sans hésitation. Tu es belle, intelligente, bonne et généreuse et tu ne te laisses pas marcher dessus. Je sais que nous ne sommes pas objectifs, mais pour nous, tu es parfaite.

Concernant tes pouvoirs, nous l'avons toujours. Ils se sont manifesté la première fois, tu avais 4 ans. Tu étais triste parce que tu venais de déchiré couleur, et tout à coup tous tes jouets se sont mis à tourner autour de toi. Ton père s'est précipité dedans pour aller te prendre dans ses bras et te calmer. C'est de là qu'il tient sa cicatrice à l'arcade d'ailleurs. Nous avons été surpris, mais grâce à la lettre que tu trouveras avec, nous n'avons pas paniqué. Par contre, nous n'en savons pas plus. Peut-être que la lettre que ta mère t'a laissée t'éclairera plus, nous ne l'avons pas ouverte, elle ne concerne que toi.

Voilà, une dernière chose. Quoi qu'il arrive, nous t'aimerons toujours et si tu as besoin de retrouver tes vrais parents, nous comprendrons et nous t'aiderons du mieux que nous pourrons. Tu es et tu resteras notre fille pour toujours. Nous sommes très fiers de toi, tu fais notre bonheur chaque jour.

Maman et Papa."

Une larme coule le long de ma joue. Nico vient s'asseoir à côté de moi et me serre dans ses bras. Je lui tends la lettre et ouvre celle destiné "à ceux qui en prendront soin".

Nouvelle ville, nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant