I...Love you (tome 1)

Chapitre 14

Tyler arrive quelques minutes plus tard. Sa démarche est nonchalante mais c'est ce que j'aime chez lui. Son coté je m'en fout de tout. C'est pour ca que je l'admire, il n'a pas peur de regard des gens à son égard, même si peut de personne doivent le détester. Je ne fais plus parti de ces personnes.

Il arrive à ma hauteur et je me relève rapidement. On reste à se regarder en chiens de faïence pendant quelques minutes jusqu'à ce que je prenne la parole.

- Qu'est-ce qu'on est entrain de faire, Tyler?

- Je pense que ça se voit Lee, on parle comme deux personnes civilisées le font. Il répond sèchement.

Ok, superbe ambiance.

- Tu sais très bien que je ne parle pas de ça. Je dis en nous pointant du doigt. Tu te rappelles au moins de ce qui c'est passé à la soirée? Je lui demande

- Ouais, pourquoi ? M'interroge - t - il.

- Tu étais tellement bourré, que je pensais, un moment, je pensais que tu ne te souvenais même plus de rien.

- Ouais, tu as finis ? Il faut que je retrouve Tess pour aller au bowling. Il dit.

J'acquiesce et il repart mais s'arrête au milieu du chemin. Il se tourne vers moi et lance.

- Lis la lettre.

Il reprend directement directement son chemin en marchant plus vite. De quelle lettre parle-t-il? Mon cerveau met quelques temps à assimiler mais tout devient claire d'un coup. La prof m'a donné deux lettres, une de Toni et une de Tyler. Je me dirige en courant vers chez moi pour lire au plus vite la lire.

J'arrive devant ma maison en un temps record, je défais rapidement mes chaussure, et grimpe quatre à quatre les marches de l'escalier, en ne portant pas attention à ma mère. Je jette mon sac sur mon lit et fouille à la recherche du bout de papier tant convoité. Je le trouve enfin, il est un peu froissé mais ca reste tout de même lisible. Je m'assoie sur mon lit, déplie la lettre et commence ma lecture.

" Je sais que la prof nous a demandé d'écrire en espagnol mais j'ai juste envie de t'écrire, pas dans une langue étrangère. Par où commencer, et si je commençai par le premier jour de notre rencontre, il remonte à il y deux ans maintenant, Tess nous avait parlé de toi toute la journée, elle disait que tu étais douce, gentille, drôle et pleins d'adjectifs dans son genre. Puis, tu est arrivé un jour alors qu'on était tous ensemble. Je me rappelle tu marchais dans notre direction. On pouvait sentir ton stresse dans un rayon d'un kilomètre. Tu jouais avec tes mains, un des signe qui montre que tu est anxieuse."

Je ris, il a totalement raison. Je reprend ma lecture.

"Tu t'es assise juste en face de moi et tu m'a regardé avant de tendre ta main vers moi. En bon connard que je suis, je ne l'ai pas serré, j'ai juste hoché la tête. Ta main est retombée sur la table, je savais à se moment que tu ne m'aimais déjà pas. Tu t'es ensuite intégré à notre groupe, à chaque fois qu'on faisait une sortie, tu étais là. On ne s'est pas parlé plus que ca, cette été la. Puis, Tess nous a annoncé en Juin que tu revenais cet été, elle demandait à tout le monde de se tenir correctement. Tu sais Tessa t'aimais beaucoup (et je suis sûre que c'est encore le cas.)."

Il se trompe, Tess et moi, on ne s'est presque adressé la parole depuis que j'ai déménagé et ça m'attriste de savoir que notre relation n'est plus comme avant. Je continue la lettre.

"Je n'ai pas compris pourquoi elle t'aimait autant. Pour moi, tu étais juste une fille chiante, coincé et énervante. Alors quand tu es arrivé, on se retrouvait à la plage ou à la grande rue commerçante. Un soir, un mec du lycée avait organisé une soirée. Je ne sais pas si tu t'en souviens, une villa en bord de mer. Je me rappelle toujours la tête que tu as faite quand tu es arrivé devant. A moitié surprise et à moitié émerveillée. Plus tard dans la soirée, on s'était tous réunis pour jouer à action ou vérité. Ce fameux jeu auquel tous les adolescents jouent au moins une fois dans leur vie. On était assis en rond et on faisait tourné la bouteille pour savoir à qui on devait poser la fameuse. Alors je me suis approché de centre et est fait tourner la bouteille. Elle s'était arrêté pile sur toi, tu as levé les yeux vers moi et je savais que j'étais en position de supériorité. Tu as d'abord choisi vérité mais Lawson t'as fait une remarque et tu as alors choisi action pour mon plus grand bonheur. Je savais que tu aimais bien Lawson et que c'était réciproque mais il ne l'aurait jamais avoué."