~ Une nouvelle vie ~ (FINI)

~ Chapitre 39: Le temps passe ~

Plus le temps passait, plus la fin de l'année scolaire approchait... moins Harry voyait arriver la fin de ses problèmes avec Ginny et avec Ron.

Ils avaient même eu quelques réunions de l'A.D. et des réunions pour se transformer en animagus, et à chaques fois, Harry avait tenté de parler à Ginny, de la retenir quelques minutes, mais ça ne marchait jamais.

Il avait même pensé demander à son grand-père de demander aux deux Weasley de venir dans son bureau, où les attendrait Harry. Il avait vite renoncé, en se disant que jamais son grand-père n'accepterait ce procédé.

Harry ne voyait plus le jour où ce cauchemar prendrait fin.

Il en avait longuement parler avec ses parents. Ils lui disaient de donner du temps à Ginny, qu'elle allait revenir lorsqu'elle serait prête. Harry ne le leur avait jamais dit, mais il commençait à en douter sérieusement.

Son grand-père ne se mêlait jamais de ses histoires de coeur, et Harry en était reconnaissant, mais il sentait souvent les yeux de son grand-père posés sur lui, comme s'il sondait l'âme de son petit-fils.

Jusqu'aux Serpentards qui le laissaient tranquille. "L'oeuvre de Malefoy?" se questionna un jour Harry. Ils embêtaient toujours les autres, mais ils fouttaient la paix à Harry et à Ginny. Si Harry n'avait pas eu besoin de cacher la petite discussion qu'il avait eue avec Malefoy, il serait allé le remercier.

En désespoir de cause, il en était venu à la seule solution qui lui restait: écrire une lettre à Ginny. Peut-être qu'elle n'accepterait jamais de la lire, mais peut-être aussi que la curiosité ferait en sorte qu'elle veuille bien lire la lettre. C'était une chance à prendre. De tout façon, il n'avait plus rien à perdre.

Chère Ginny,

Je sais que tu ne veux plus rien savoir de moi. Je le comprends, mais j'aimerais que tu lises ma lettre avant de me dire, pour de bon, de te laisser tranquille.

Tu as entièrement le droit de m'en vouloir pour ce qui s'est passé. A ma défense, je dois dire que ce n'est pas moi qui l'a embrassée, c'est elle qui s'est jettée sur moi.