Deux magnifiques jours de rêves. Deux jours à oublier tous les malheurs qui m'accablaient. Les vacances avec les parents de James avaient bien commencé. Nous nous étions rendus dans une de leur maison en campagne et c'était vraiment très reposant. Le père de James se révélait être un de ces grands comiques. Apparemment il savait pour moi car oui je l'avais remarqué,il s'évertuait à me mettre à l'aise. Plusieurs fois en deux jours,j'étais tombée dans ses farces. Il avait éclaté de rires en me voyant sursauter,ou glisser dans les marches qu'il avait huilé légèrement. Il nous avait emmené pêcher. Et j'avais énormément appris en si peu de temps. Son métier était passionnant. Plus qu'un homme de bureau, Takeo était un homme de terrain. Il adorait mettre la main à la pâte et m'avait révélé que certaines fois, il se déguisait en ouvrier juste pour sentir le plaisir de travailler dans les puits de pétrole avec les autres. Je m'étais vraiment amusée et j'avais réellement fini par me détendre. J'avais éteint mon téléphone et aussi mon ordinateur que j'avais gardé juste au cas où. Au début les messages n'étaient que des filles,elles se plaignaient de mon absence et du fait que je passais les vacances sans elles. Elles semblaient faire abstraction de mes petites chimères actuelles. Elles voulaient juste que je sois avec elles. Seule Mira m'avait témoigné de la compassion. Par la suite ce fut mon père, Niko et même Meiji. Alors j'avais décidé que j'allais m'intoxiquer en lisant tous ces messages et en étant objet de tous ces appels incessants. Depuis,je me portais beaucoup mieux. Je me sentais moins oppressée et je respirais plus aisément. Ma joie était donc à son comble. Puisque j'avais pu rencontrer des cousins lointains de James vivant à la campagne. Ils étaient sympathiques. C'était de famille apparemment. Globalement, ces deux premières journées étaient vraiment fabuleuses. Je me plaisais dans un endroit où je ne connaissais personne. Seulement, aujourd'hui, les parents de James devaient repartir. Le père devrait se rendre urgemment en Corée du Nord et la mère dans son pays d'origine : l'Angleterre. Je me doutais bien qu'elle n'était pas japonaise. Bref,nous serions seuls,livrés à nous même. Bon presque puisqu'un chauffeur viendrait nous chercher au terme du séjour et nous étions sous la responsabilité d'un oncle de James plutôt sympa lui aussi. Ils avaient déjà embarqué à bord du véhicule et nous leur faisions nos aurevoirs. James était déçu, je le sentais et moi aussi d'ailleurs. C'était comme avoir une nouvelle famille. Et James était et avait été heureux de partager ne serait ce que ce laps de temps avec ses parents. J'avais remarqué qu'il les aimait énormément. Mais comme tous les garçons, son égo surdimensionné l'empêchait de l'exprimer de manière convenable. C'était un sacré cachotier ce grand blond aux yeux bleus.
- Alors??? Demandai-je pendant que nous étions encore sur le pas de la porte.
Il me regarda circonspect.- Quoi alors???
- Nous sommes seuls. Qu'allons-nous faire??? Lâchai-je légèrement intimidée.
C'est vrai que depuis notre étreinte passionnelle, nous ne nous étions plus retrouvés aussi seuls tous les deux. Le rouge me vint aux joues et une douce chaleur s'empara de mon être lorsque je repensais à ses baisers sur ma peau,à ses caresses et aux... Arrête Karah. Tu tombes à pic toi pensai-je ironiquement. James me tira de mes rêveries en me saisissant la main,et se retournant vivement, il referma la porte derrière nous.
- Où allons-nous??? Le Questionnai-je un peu surprise.
Il prit un air énigmatique.
- A l'épicerie du village.
Ah d'accord pensai-je. Et je suis sensée comprendre quoi en fait??? Que nous ferions des courses??? Et pourquoi??? Que je m'en souvienne le frigo était plein non???
- James??? Qu'allons-nous faire à l'épicerie ? ? ? On a tout ce dont nous avons besoin non??
Il s'arrêta sur le sentier légèrement herbacé. Et me fixa l'air espiègle.
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Extrême Passion 2
RomansaElle s'appelait Karah...plutôt travailleuse et introvertie. C'était le genre de fille que l'on regardait à peine......pourtant tout changea lorsqu'Il débarqua.. Il était beau. Il avait tout. Dans son monde tout était acquis.... seulement Elle, Elle...